"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



24 mai 2010

Orbea Octogonale

Dès le lendemain de Nauviale et de ses crêpes (comme s'il n'y avait que ça...), je troquais mon VTT contre mon vélo de route pour prendre le départ de L'Orbea Octogonale à la Primaube (12).

Cette année, je faisais le circuit intermédiaire (93km) et finalement, bien m'en a pris car plus long, je n'aurais pas pris un tel plaisir.
La veille, je retrouve Laurent. Nous avions pris notre première licence ensemble, à la Primaube, en cadet 1 (je vous épargne l'année). De prendre le départ de cette cyclosportive tous les deux, devant le siège de notre premier club, ça fait toujours un petit quelque chose. On y pense, bien évidemment, mais je crois que le plaisir est plus grand que la nostalgie.

25 ans plus tard, 25kg de plus (mais non, à deux, pas chacun. Pffff!) mais le sourire en plus!

Ce jour là, il fait froid, les habits d'hiver sont de sortie. Du coup, au dernier moment, Serge (sponsor de l'épreuve) m'abandonne en claquant des dents. Avant d'y retrouver Laurent, nous devions pédaler ensemble. Tant pis, l'année prochaine.
De plus, le vent du nord n'arrange pas les choses. On l'aura de face tout le retour.

On sent la "pression" du départ rapide...

Ce
qui s'est passé tout au long du parcours n'a finalement que peu d'importance hormis le fait que malgré les côtes (où Laurent était plus à l'aise) et les descentes (où j'étais plus lourd), on s'est rapidement retrouvé dans le même groupe. Un groupe d'une vingtaine qui, au gré des kilomètres, perdait quelques unités mais rattrapait également ceux qui étaient partis trop vite.

Pour le retour vent de face, j'ai eu la chance de trouver dans mon groupe, un gars plus haut et plus lourd que moi (si si, je vous jure). Je me l'étais "approprié" en l'expliquant clairement aux autres du groupe: "celui là, c'est le mien! Et de toute façon, derrière moi, vous serez encore suffisamment à l'abri...".
Une fois encore, je reconnais que les kilomètres sont passés vite pour ceux qui supportaient le fait que je parle tout le temps. Par contre, pour les autres, désolé...

La dernière descente me fera prendre quelques dizaines de mètres sans pédaler (j'en avais lâché autant sur mon "abri naturel") et mettra le reste du groupe en file indienne et peut être un peu dans le "rouge" à vouloir suivre.
Du coup, au pied de la dernière difficulté (à 10km du but, il y a une bosse de 3km à 6% suivie de longs faux plats montants vers la ligne d'arrivée. Vent de face, évidemment...), Laurent démarre sèchement et s'en va seul. Je monte au train mais finalement, décroche un à un ceux qui avaient trop œuvré dans la descente! Je reviens sur 2 gamins de 50 et 61 ans (!) qui roulent finalement assez fort sur le plat.

Je passe en klaxonnant devant chez mon filleul à 12h18. 4mn en retard sur le meilleur horaire que je lui avais donné la veille...

Et finalement, après 10km passés à plus de 183 pulsations (oups!), je reviens sur Laurent dans les tous derniers hectomètres. On passera la ligne ensemble avec le même sourire qu'au départ.

Une très bonne journée remplie de souvenirs à partager (en regrettant toutes les côtes sinueuses qui après tant d'années, ont souvent été remplacées par des lignes droites...).

Et pour ceux qui aiment les chiffres (moyenne, etc...), il faudra repasser une autre fois parce que quand on aime, on ne compte pas!
Allez, je mets quand même le profil du parcours pour faire joli:


P.S.: Ah au fait, vous avez vu, ce n'est pas un dossard, c'est une plaque... Comme à Nauviale.


17 mai 2010

Nauviale, capitale frugale

Avec Nauviale, il y a plein de rimes à faire:
Idéal, convivial, pédales (oui, quand même), amical, musical, génial, etc... Même le vent s'y était mis cette année puisqu'il était glacial.
Qu'importe, tout le monde est venu pour profiter de tout ça, puisque comme dans le cochon, en Aveyron, tout est bon.
Au départ, apparition "surprise" du chef de file du cyclisme national (décidément, on continue...) en la présence de Jean Christophe Péraud! Venu en reconnaissance dans les Pyrénées pour le prochain passage du Tour de France, le temps hivernal et la neige rencontrés là-bas, l'ont repoussé jusque là! Maryline et Thibaut Vassal (pour la rime également) sont également de la partie. Maryline bavait à chaque fois que je lui parlais de ces fameuses crêpes au Nutella que l'on trouve au dernier ravitaillement mais son planning sportif l'en avait empêché jusque là.
On laisse donc les "motos" faire le parcours de 80km (chacun son métier!) et nous, David, Jean Claude, Maryline et moi, nous nous contentons du 40km. Il ne faut pas leur répéter mais 13 ravitaillements pour 80km, ça fait presque mesquin car nous en avions 10 pour 40km... Ce n'est pas le tout de pédaler, faut aussi savoir compter! Normal.
Le premier ravitaillement intervient après 2,5km! Pour certains, il était temps. A la limite de l'hypoglycémie. On la joue sport, on ne s'arrête pas. On va prendre le risque de pousser jusqu'au 5ème kilomètre.
Là, nous attendent des tartines de Roquefort au miel (pas évident de faire rentrer les abeilles dans les fameuses caves) et de la "pompe à l'huile" (gâteau qui n'a rien à voir avec un outillage quelconque pour fourche hydraulique).
On continue mais déjà, certains montrent des signes de fatigue, à moins qu'elle ne veuille doubler:
Les montées et les descentes s'enchaînent (en un seul mot c'est plus facile, ne serait-ce que quand ça monte!). Les ravitaillements aussi.
Marcillac, tout le monde descend... un verre! Vital.
Vous noterez que le randonneur vététiste n'est pas dupe et se trouve du bon côté de la route.
Pour ma part, je fais une petite halte à la supérette du village car j'ai oublié un ingrédient. Je le mets dans mon sac pour plus tard...
Une longue ascension nous fait sortir du Vallon à travers les vignes et sur le plateau, on s'aperçoit qu'il n'y a pas que la terre qui soit rouge.
Jean Claude, encore un peu juste dans sa préparation physique se fait attendre et du coup, tous les moyens sont bons pour ne pas se refroidir. N'étant pas sûr de la qualité du ressort, je ne prendrai aucun risque et ferai davantage confiance à la gravité.
En parlant de gravité, je tenterai également cette position mais avec le vélo cette fois-ci, dans la descente suivante. Mauvaise idée. Plus de peur que de mal (ça rime toujours) mais le "coupe soufflé"! Brutal. Le plus embêtant, c'est que dans ces moments là, je n'arrive plus à parler et ça, c'est mauvais signe! Du coup, le Dr Salvetat s'est vite inquiétée. Presque même pas mal, on repart assez vite. C'est qu'on a encore un peu de "route" à faire. Sans toutefois aller trop loin...
Après 6 ou 7 ravitaillements (quand on aime, on ne compte pas), ça commence à fumer. Paradoxal.
Et puis, là, on y est! Le ravito avec les crêpes!
Sauf que cette année, je ne me suis pas laissé surprendre... Depuis Marcillac, je transporte ma bombe de crème chantilly!!! Les personnes œuvrant depuis le matin sont sur le c..: "On ne nous l'a jamais faite celle-là!" Pas banal.

Tu m'étonnes...













Malgré tous nos efforts, on n'arrivera pas à bout de la chantilly! Pas grave, on demande à Christine (une nouvelle amie) de la mettre de côté pour les "grosses cylindrées" qui sont encore à une heure derrière nous...
Il faut dire que Jean Chris prenait quelques risques pour suivre Thibaut (dans les descentes évidemment) et qu'il aurait été dommage, en allant à la faute, de mettre en péril une saison sur route qui a aussi bien commencé. Du coup, ils s'arrêteront également à tous les ravitaillements mais avec un sens de la mesure plus affiné...
Nous aurons le temps de "laver" les vélos (certains diront "enlever le plus gros" mais dans ces cas là, je me sens rapidement visé...) et de nous changer avant que la "cavalerie" n'arrive.

Après tant de ravitaillements, Jean Christophe croit qu'on va lui tendre une ultime glace mais sera vite déçu en s'apercevant qu'il s'agit d'un micro!
Une dernière photo de famille avant de se dire "à l'année prochaine" (au moins pour les abonnés) et pardonnez-moi de ne pas avoir mis toutes les photos, il faudrait un blog rien que pour ça (vous pouvez quand même aller voir le site officiel: www.nauviale.com)!
Le mieux, c'est encore de faire comme nous et de prendre la carte de fidélité. On en prend plein les papilles certes, mais aussi plein les yeux...


Pour résumer, Nauviale, c'est toujours un régal!

P.S.: Jean Chris, je suis désolé pour ton joli maillot mais quand on va à Nauviale et qu'il a fait "humide" les jours précédents, il faut toujours penser à mettre des habits que l'on veut jeter après! Ou donner. Car même lavés, ils restent sales! J'espère que tu auras pensé à y faire une ultime tâche avec tes initiales...

07 mai 2010

Et alors?

Alors... rien! Près d'un mois sans nouvelles sur ce blog, ce n'est pas trop dans mes habitudes.

Et pourtant, mon activité cycliste ne s'est pas arrêtée, bien au contraire. Il faut dire que je suis en pleine préparation pour mes deux premiers objectifs sportifs de la saison: la Rando VTT gastronomique de Nauviale le 15 mai (cf. les précédentes années ou leur site ici. D'ailleurs, je ne vous mens pas, je viens de m'apercevoir que Francis, David, Jean Claude et moi-même, sommes sur la photo du départ de l'année dernière)

et l'Octogonale-Orbea, cyclosportive sur route qui aura lieu le lendemain. Le tout en Aveyron, sur les routes de ma jeunesse...
Alors forcément, ça occupe.

J'ajoute à ça, le temps que j'ai passé à m'émouvoir devant la télé durant les courses et autres grandes classiques du début de saison où on a pu y voir l'avènement professionnel de Jean Chris Péraud sur des pneus lisses (voir son blog ici) ou encore, les inter(pas vraiment)minables chevauchées de Cancellara dans le "Ch'Nord"...
J'ai également été faire un tour du côté du Mondial du Vent à Leucate où j'y ai croisé le sosie de Panda/Jalabert, très remuant dès que Eole entre en scène...
Ce Mondial du Vent m'avait toujours attiré mais je n'avais jamais pris le temps d'y aller. Et pourtant, le vent fait partie de la vie d'un cycliste et en plus, j'aime ça! Je préfère de loin les rafales à la moindre goutte de pluie. Sans doute parce que mes ancêtres les Vikings sont arrivés en drakkar et non à la nage...
J'ai pu également y apercevoir un drôle d'engin à roues pour les inconditionnels du "step" qui hésitent encore à se mettre au vélo...
Pour la première année, je suis également allé faire un tour à la Rando vers l'Ouest en VTT à la Salvetat Saint Gilles où le soleil printanier (quelque peu absents ces derniers jours), m'avait permis d'apprécier avec les copains, l'ouest de la Haute Garonne et l'est du Gers.

Voilà donc les dernières nouvelles du front (et des jambes). L'actualité du mois de mai devrait me permettre d'être plus prolixe.

De plus, le compteur de visites approche doucement des 30000 et que, faute de révision contrairement à une voiture, il se pourrait, comme d'habitude (mais vous en serez avertis en temps voulu), qu'une "douceur chocolatée" récompense la personne passant le cap...
Des préférences?

P.S.: j'avoue également que ça me prend beaucoup moins de temps à faire vivre mon autre blog où chacun peut échanger ses photos: May the Bike be with you!