"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



28 juin 2011

Mon championnat du Monde

Pour certains, c'est à l'occasion d'une course ou encore, tout au long de leur saison sous les couleurs d'un club; pour d'autres, c'est une cyclo-sportive ou la sortie dominicale avec les copains, qui leur sert d'épreuve "officielle"; pour ma part, c'est quand je rentre du travail en vélo. Chacun son truc.

Je n'ai pas besoin de dossard pour être Champion du Monde. Un chronomètre me suffit. Je ne cherche pas (ai-je déjà cherché?) à être le meilleur; mon objectif est "simple", faire mieux que la fois d'avant. Faire mieux que moi.
Je ne peux pas taquiner le chrono toute l'année; il faut être lucide. Les longs mois d'hiver passés à éclairer la route dans le froid font partie de la préparation à ces objectifs bi-hebdomadaires. On m'a toujours dit (méthode obsolète?): "moins tu roules vite l'hiver, plus tu roules vite l'été...". Je dois avouer que ça me réussit assez.
Évidemment, je fais ça avec mon vélo "normal". Point de bon "vieux vélo de chrono de la grande époque" ni de bonnes "jeunes cuisses de la grande époque". Je fais avec; ou plutôt sans. Je sais que je ne vais pas vers mes meilleures années niveau performance mais la "sagesse" me fait penser que plus je m'éloigne de la performance, plus je me rapproche du plaisir. L'un n'empêche pas l'autre, certes, mais à défaut d'être performant, autant trouver du plaisir dans ces moments.

Depuis samedi, je roule avec le maillot (au moins quand il est propre...) de mon Maître.
C'est la première fois que je roule avec le maillot d'une équipe pro. D'un côté, je remercie Stéphane pour ce cadeau et d'un autre côté, Cancellara ne le mettra pas pendant un an puisque depuis dimanche, il est champion de Suisse (en attendant mieux...). La densité des porteurs de ce maillot n'a donc pas été chamboulée mais d'autre part, il faut en être digne.
Le parcours de mon championnat du Monde fait 34,7km. Décomposé en 4 parties distinctes:
- la traversée de l'Isle Jourdain (composée d'un feu et d'un peu de circulation, ce n'est pas le meilleur endroit pour tenter de gagner du temps),
- de grandes lignes droites quasi plates dans la Vallée de la Save sur une quinzaine de kilomètres,
- une côte de 1km tout juste, qui me permet de sortir de la vallée,
- de longs faux plats à tendance descendante pendant une douzaine de kilomètres,
- et enfin, 4km tout plats où seul le pont traversant la Garonne à Gagnac, constituant un peu mon "Alpe d'Huez" (référence à un commentaire de Robert Chapatte lors de l'étape Arras-Le Havre (Tour de France 1991), remportée par Thierry Marie après une échappée solitaire de... 234km! Il avait néanmoins profité de l'occasion pour prendre le maillot jaune pour une poignée de secondes (voir ici)).

Depuis quelques semaines, je sens que la forme est là. Mon périple "Océan-Méditerranée" a renforcé ce sentiment. Quelques tentatives de record au retour du boulot m'ont donné raison mais les conditions météo n'étaient pas toujours idéales. Ne serait-ce que la semaine dernière où l'orage et la pluie battante sur les 8 derniers kilomètres m'ont fait échouer pour 5 "petites" secondes.

Ce mardi, le vent est plutôt favorable mais bon, ça fait aussi partie de la "course" et c'est aussi pour toutes les fois où je l'ai dans le nez. Pas à 100% c'est vrai, mais relativement porteur quand même. D'autre part, la pluie est en équilibre et très menaçante. Le deal est simple: ou je bats mon record, ou je me mouille. Et je porte le même maillot que Spartacus...
Dans ma stratégie, je ne cherche pas à gagner du temps dans la traversée de l'Isle Jourdain. Trop dangereux. Quelques secondes arrachées au chrono pouvant me faire perdre beaucoup plus...
Le plus délicat concerne les premiers kilomètres. Je pars sans échauffement et j'ai été très mal habitué, surtout dans ce genre d'exercice. Il faut donc rouler vite mais en souplesse. L'âge ne joue pas non plus en ma faveur. Prudence donc.
Je ne reviendrai pas sur l'importance de la position aérodynamique pour ce type d'effort. Malgré cela, je roule avec des jantes hautes (50mm, pour les connaisseurs) et le vent de 3/4 ou encore les voitures qui me doublent ont tendance à faire guidonner ma monture lorsque je souhaite poser mes avants-bras sur le haut du guidon (position triathlète). Je roule donc les mains en bas en essayant de me coucher le plus possible.
Ce n'est pas non plus dans la côte où je tente de faire la différence. Si je veux gagner 30s (sur 3mn), je ne pourrai pas relancer rapidement une fois en haut du talus. Je ne monterai jamais aussi vite que je roule sur le plat. C'est comme ça, je gère ainsi.
Ensuite, plus beaucoup de questions à se poser.

Une des premières fois où j'ai chronométré (il y a 2 ans), je devais être aux alentours de 57mn (36.5km/h de moyenne). En dessous de 57mn, je ne me suis jamais arrêté devant chez moi. J'arrête le chrono devant la maison mais je continue à tourner un peu dans le quartier pour récupérer un peu. Déjà que je ne m'étire pas, il y a un minimum à respecter.
Jusqu'à ce jour, mon record était de 53'45" (38.73km/h de moyenne), ça me semblait déjà pas mal et je pensais ne le battre qu'à coups de quelques secondes. Et pourtant, cette fois-ci, c'est sans appel: 52'15"! Soit 39.85km/h.
Le prochain objectif est "simple": passer au delà de la barre des 40km/h. Seulement 12s mais qu'il faudra aller chercher.
A suivre...

PS: Et arrêtez de me souhaiter "bon courage!" quand je monte sur le vélo. Il m'en faut plus pour faire le trajet en voiture. Dès que je pédale, c'est du plaisir.
Est-ce que je vous souhaite "bon courage!" quand vous allez au cinéma, à la piscine ou en vacances?


15 juin 2011

De l'Atlantique à la Méditerranée

Ça faisait déjà un an que ce nouveau défi me trottait dans la tête: rallier l'Atlantique à la Méditerranée (voir ici), à vélo, en 2 jours, en longeant en grande partie l’œuvre de Pierre Paul Riquet, le Canal Latéral à la Garonne jusqu'à Toulouse puis le Canal du Midi entre Toulouse et la Méditerranée. "Coast to coast".

De par ses jours plus longs, le mois de juin est le plus approprié pour ce genre de périple. On peut partir tôt et arriver tard, tout en ne roulant qu'avec le soleil. Mais là, depuis le début du mois, c'était la météo qui n'était pas forcément clémente et chaque jour qui me rapprochait de ma grande traversée, me faisait presque douter. Il n'était pas question que je fasse près de 500km (490 exactement) soit sous la pluie, soit avec le vent d'Autan (qui aurait soufflé dans le sens opposé à mon avancement).
Finalement non, rien de tout ça.

Vendredi soir, arrivée à la Dune du Pilat (Mr Dulat n'étant pas là, ça évite toute contrepèterie douteuse). Je ne connaissais pas et j'avoue que c'est aussi impressionnant que joli. D'abord face à l'océan pour contempler le coucher de soleil, je me retourne en regardant la forêt des Landes à mes pieds.
Au loin, plus loin que l'horizon, Narbonne-Plage m'attend... 386km à vol d'oiseau mais comme j'ai deux L dans Dengreville et pas dans le dos, il y aura une centaine de bornes en plus par la route.

Samedi matin, 6h05.
Le soleil n'est pas encore levé mais le ciel est clair. Je mets un gilet fluo. Ce n'est pas du luxe et ça sert également de coupe-vent car il ne fait que 10°.
Après seulement une dizaine de kilomètres, je rate un premier carrefour; je m'en rends compte assez vite et fait demi-tour. Si je commence à "jardiner" ici, je ne suis pas rentré. Je retrouve rapidement la "route". Un peu défoncée, un "peu" ensablée, je m'attendais vraiment à y rencontrer David Vincent cherchant son raccourci qu'il ne trouva jamais (j'expliquerai aux plus jeunes ;-)).
Plus loin, je croise un troupeau de lapins, quelques chevreuils et un écureuil. Il ne m'en faut pas beaucoup plus pour me dire que ce sera une belle journée; quoiqu'il en soit.

En fait, on m'avait parlé de la forêt des Landes et de ses pins. On s'est payé ma pomme car il y aurait presque moins de pins que de chênes. Quels glands! Je ne vous parle même pas des senteurs au lever du soleil qui n'ont absolument rien à avoir avec les aérosols qu'on nous vend pour les WC.

J'ai presque 100km à travers la campagne landaise avant de retrouver le Canal Latéral à la Garonne. J'en profite pour passer par St Macaire (près de Langon), faire un petit coucou à Laurent (avec qui j'avais fait l'Octogonale l'année dernière) qui y est gendarme.
Petite pause sympa. J'enlève les gants longs et troque la veste thermique contre un maillot manches longues, plus léger. Un Coca, quelques barres, je profite également de l'absence du chien de la brigade des stups pour remettre de la poudre dans mes bidons. Il mordrait pour moins que ça, ce con!

Le bord du canal est magnifique. Tout y vert, contrastant avec la nature proche, jaune et assoiffée. Je roule à l'ombre et profite de ces longs moments de solitude pour me "recueillir". Je pense à tous les gens que j'aime, que j’apprécie, que je côtoie ou que je ne vois pas assez souvent, qui me manque, qui sont partis (toujours trop tôt), etc... Je pense n'avoir oublié personne. Je respire à plein poumons en me disant que la vie est belle mais qu'il faut en profiter car elle est éphémère.
Je croise des cyclistes, j'en double. Quand j'en rattrape (chargés de bagages pour la plupart), je prends le temps de ralentir, d'échanger quelques mots (pas toujours en français).
Ça me permet aussi de relâcher le tempo et de soulager un peu mes fesses. Parce que mine de rien, sur un parcours aussi plat (sacré paradoxe que de faire ça le week-end de "Pente-côte"), on ne se met pas souvent debout et ça chauffe...

Après 100km de canal, me voici à Agen. C'est l'heure de la pause pique-nique (ne pas manger quand on est "Agen", ce n'est pas raisonnable). Toutefois, j'ai peut être été trop optimiste d'attendre aussi longtemps avant de manger pour de vrai (autre chose que des barres, des compotes ou des gels). J'ai un peu faim mais mon organisme est paresseux. Je me forcerai à manger en route pour éviter une extinction complète.
J'ai fait les deux tiers de cette première étape et heureusement, le peu de vent qui souffle est favorable. Cool.
Aux abords de Montech, Christophe me rejoint en VTT. Nous avions fait la Caussenarde ensemble (135km en VTT autour du Larzac) il y a quelques années. Il m'accompagne une vingtaine de kilomètres et ça fait du bien de discuter un peu. Ça semble passer plus vite.
J'avais annoncé 19h30 à Fenouillet et j'arrive 7mn en avance. C'est ça quand on est en forme!
297km au compteur à 29.2km/h de moyenne, ça me semble correct.
Un peu fatigué quand même, mais moins que lors de mes précédentes expériences (ici et ici). Ça tombe bien, je remets ça demain! Toutefois, la transpiration et le sel déposé ont un peu entamé mon séant. Un peu de crème et une bonne nuit de sommeil, le tour est joué.

Dimanche matin, j'y retourne!
Le départ était d'abord prévu à 7h mais mon ami Guillaume (auteur du Cycloblog) souhaite m'accompagner un bout de chemin. Je repousse à 7h30 (moins tôt pour lui) car je préfère partir 30mn plus tard accompagné, que plus tôt tout seul.
On traverse Toulouse encore endormie. Les grands boulevards vides, ça a quelque chose d'inhabituel qui fait bizarre mais c'est bien agréable à vélo. Essayez...
Guillaume a bien fait de m'accompagner car je suis un peu dans le "dur". Contrairement aux batraciens et malgré la crème, je n'ai pas encore la "raie nette"; ça pique un peu.
Les jambes aussi sont raides. Le pédalage n'est pas souple. Le fait de discuter pendant plus d'une heure me permettra de m'échauffer sans trop y penser.
Mon compagnon d'échappée fait demi-tour un peu avant Baziège. Moins courbaturé, je reprends un rythme "normal". Lors d'une pause "remplissage de bidons", je rencontre un vélo couché qui relie Toulouse à Avignon en plusieurs jours.
A Port-Lauragais, le goudron laisse la place au chemin. C'est la raison pour laquelle j'ai troqué mes roues de route de la veille par des roues de cyclo-cross et des pneus plus larges. Quelques passages ombragés sont même un peu gras. Je m'en fiche, le gras, j'ai l'habitude...
J'arrive à Castelnaudary, ville réputée pour son cassoulet mais également où ses militaires sont légion. Alors que je salue une joggeuse, je manque "de me faire" un canard qui surgit des buissons (et non le contraire puisque je ne parle pas encore aux canards...).
Entre Castelnaudary et Carcassonne, c'est au tour de Thibaut de me rejoindre en VTT. Le chemin est de plus en plus accidenté. De nombreuses racines sont apparentes et ce n'est pas toujours évident de les éviter. Et comme Thibaut, même s'il roule beaucoup moins que par le passé, ne se pose pas trop de questions, je fais l'effort pour le suivre et finalement, je ne roule pas beaucoup moins vite que sur le goudron. Seules, de temps à autres, les sacoches à l'arrière me rappellent que le vélo est un peu lourd et plus difficile à piloter.

A Carcassonne, on quitte le canal qui fait un grand détour par le nord de la ville et on coupe à travers. On passe au pied de la fameuse Cité et j'en profite, taquin, pour accélérer. On se met à rouler comme des tocards et ça me rappelle une de ces poursuites que l'on avait partagée, morts de rire, lors de notre voyage à Pékin. En arrivant vers Trèbes, c'est du grand n'importe quoi, à plus de 45km/h. On passera même le panneau du village à 54km/h à la faveur d'un léger faux plat descendant. L'aérodynamisme de Thibaut étant aux antipodes du mien et son VTT n'étant pas forcément adapté au sprint à cette vitesse, je ne lèverai qu'un bras sur la ligne, en toute humilité ;-)
A Trèbes, on s'arrête manger au bord du canal. Maryline et Estéban nous ont rejoints. J'en profite aussi pour donner le biberon à mon filleul qui a bien grandi depuis sa dernière visite.
J'ai parcouru plus de 120km, il ne reste "que" 75km. Quoiqu'il arrive, ça devrait se faire. Estéban a même le droit à la remorque derrière son papa en repartant. Ça commence comme ça...
Pour ma part, la partie chemin du canal ne m'a pas forcément enchanté car elle est très abimée et il est parfois difficile de doubler. Comme ce groupe d'une cinquantaine d'enfants par exemple.
Du coup, je remets les roues de route, j'enlève les sacoches et ne prends que le minimum pour finir mon périple. Je repars par la route car mon objectif, c'est rejoindre la mer; le canal n'était qu'une façon de le faire au calme le plus longtemps possible.
Pendant qu'on mangeait, le vent de nord-ouest s'est levé. Je reprends mes habitudes: mains en bas, nez dans le guidon, je file dans la plaine audoise. Après Lézignan, je suis à 36km/h de moyenne! A Villedaigne, la route s'oriente un peu plus vers le sud et le vent tourne à son tour... La moyenne en prend un coup mais j'arrive à Narbonne. Ça va le faire.
Une ultime pause avant de m'attaquer à la "montagne". Face à moi, se dresse le Massif de La Clape; qu'importe, je sais que derrière, il y a la Méditerranée et cette vue unique que l'on découvre en surplomb lorsque l'on passe au sommet.
J'avais eu droit à quelques SMS d'encouragement de la part de Guillaume depuis notre séparation matinale et je l'avais tenu au courant de ma progression. Quelle ne fut donc pas ma surprise de le trouver avec son appareil photo (qu'il maitrise, le bougre) dans un des premiers virages de la dernière ascension! Rentré chez lui en vélo, il était revenu en voiture, accompagné de Céline, pour l'occasion. Trop sympa.

Dernier arrêt avant de plonger vers la mer.
Un des clichés qu'il affectionne, c'est de prendre les cyclistes dans les descentes. Ça le fait, non?
Et voilà, arrivé sur la plage de Narbonne, c'est pause et pose pour immortaliser ce nouveau défi contre moi-même.
Et malgré tous mes efforts depuis la veille, je n'ai pas pu éviter la Fringale... ni une gaufre au Nutella.
Finalement, je crois que le bonheur, c'est aussi ça: faire les choses dont on a envie, quand on en a envie.

Même si mes réserves adipeuses m'auraient permis de pédaler jusqu'à l'Adriatique, j'ai envie d'autre chose. Pour 2012, j'ai déjà quelques idées. Il faut dire que pendant ces 18 heures de vélo, j'ai eu le temps d'y penser... Une traversée des Pyrénées, Biarritz-Collioure par exemple, mais certainement en une semaine à raison de 100/120km par jour parce que là, le profil du parcours n'est plus tout à fait le même...
Des volontaires pour partager des heures de plaisir?

Fatigué certes, mais heureux de l'avoir fait.

07 juin 2011

I ♥ Nauviale

L'édition 2011 de la Randorallye de Nauviale restera dans les annales. Comme les précédentes.

Lorsque nous nous sommes réveillés samedi matin, la pluie était au rendez-vous. D'un point de vue organisation, on est en droit de craindre le "pire" et pourtant, près de 700 personnes ont fait le déplacement. Comme quoi, même si le soleil n'est pas de la partie, cette randonnée gastronomique a toute sa place dans le cœur des gens. C'est quand même un signe, non?
Après s'être inscrits à l'abri des gouttes, je ne sais pas si Moïse était dans le coup, mais les nuages se sont écartés pour faire place au soleil. Timide au début, il faisait presque chaud au dernier ravitaillement (oui, celui des crêpes!). Presque parfait.

Pour autant, les chemins avaient eu le temps de s'imprégner d'eau et la terre rouge prenait un malin plaisir à coller aux pneus (entre autres). Qu'importe, si on vient à Nauviale, on sait que le rougier fait partie du jeu et du coup, on se focalise davantage sur les ravitaillements.

Et quels ravitaillements! C'est "no limits" et parfois, les dénivelés qui suivent les pauses vous font "profiter" de quelques retours de pâté, de Roquefort au miel (visiblement, cette année, il a encore été très difficile de convaincre les abeilles de rentrer dans les fameuses caves pour éviter du boulot aux organisateurs) ou encore de Marcillac. D'un autre côté, ça permet aussi d'en profiter plus longtemps...
Et quel plaisir de s'arrêter aux ravitos et de discuter avec tous ces gens de l'organisation, heureux de nous accueillir, heureux de faire plaisir et de partager ce qu'ils ont de meilleur.

Quand je pense avoir entendu certaines personnes dire que le terrain était gras alors qu'au ravitaillement suivant, le leur était vite oublié. C'est mesquin.


Oui, c'était gras. Oui, ça glissait. Oui, ça montait. Mais oui, oui, oui, on s'est régalé une fois de plus!

Je ne redonnerai pas mon avis sur cette épreuve. Je l'ai fait, refait, et cette année, c'était même de façon officielle (voir bulletin d'engagement dans l'article précédent).
Alors, pour résumer, en quelques mots, je n'ajouterai que ceci:


Ah si, j'oubliais: A l'année prochaine!



Dune du Pilat - Narbonne Plage

Je sais que vous êtes quelques uns à passer par ici (en plus de ma maman) alors je lance les invits!
Mon périple (pour les mules, on dit transhumance, non?) annuel se fera ce week end entre la Dune du Pilat et Narbonne Plage.
Contrairement aux années précédentes où je n'avais roulé que le samedi, vu la distance cette année (480km), je la tente en 2 jours.

Samedi, ce sera donc Dune du Pilat - Fenouillet (290km).

Départ du pied de la dune vers 7h. Ensuite, routes de campagne jusqu'au Canal latéral à La Garonne à hauteur de Langon puis, piste cyclable jusqu'à Fenouillet. Arrivée prévue vers 19h30.

Dimanche, départ de Fenouillet vers 7h. Direction Narbonne Plage (190km) en empruntant au maximum le bord du Canal du Midi.

Arrivée prévue vers 15h. Peut être avant si le vent promis par la météo est confirmé...

N'ayant pas encore trouvé de volontaires pour m'accompagner sur la totalité du parcours (je n'en veux à personne à ce point), vous êtes les bienvenus pour me tenir compagnie le temps qu'il vous plaira. Quelque soit le kilométrage commun, je suis preneur.
Et même si vous voulez juste me voir passer pour m'encourager, sans jeter de cailloux, c'est aussi possible.

Je vous attends...