"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



12 novembre 2013

Vert Luisant 2013

Le Vert Luisant est une rando VTT qui se déroule de nuit, dans la Forêt de Bouconne, proche de Toulouse.

En tant que partenaires de l'épreuve, nous faisons une équipe "Culture Vélo Blagnac" (promis, l'année prochaine, on trouve un nom un peu plus fun car il y a une récompense (des bons d'achat ?) au nom le plus original) composée de Laurent, Christophe, Elian, Franck, Teddy et moi-même. A notre groupe, s'ajoutent Florent (ancien collègue venu spécialement de Bordeaux), Véronique, Florian et Corinne. A 10, ça devrait le faire car plus on est de fous...

Cette épreuve se fait au road-book. Toutes les 2 minutes, une équipe prend le départ. Minute impaire, road-book A et minute paire, road-book B. Histoire que les équipes ne se suivent pas et que ça mette un peu de piment à cette expédition nocturne.


Baisse la tête, t'auras l'air d'un coureur !

Notre départ est prévu à 20h52, nous sommes les derniers (112 équipes quand même !). Du coup, après avoir discuté un "minimum", nous nous élançons à 20h58 pétantes ! Pedro Delgado a perdu le Tour de France 1989 (connu surtout pour le duel Lemond/Fignon...) pour moins que ça.

Il a beaucoup plu ces derniers jours et c'est une des caractéristiques principales de la Forêt de Bouconne, dès qu'il pleut, c'est gras... Boue ! Boue et nuit, il faut être sacrément allumé pour participer...

Christophe est au road-book (Teddy aussi mais le perdra en chemin...) et Laurent est au compteur. Ça marche plutôt bien et le reste de la troupe suit. La bruine s'arrête assez vite mais le terrain est gras. Très gras.
Ce soir là, les salamandres sont de sortie. Un truc de dingue, il y en a partout et on les évite du mieux qu'on peut. Les seules qu'on prend, c'est en photo...

Le terrain glisse mais on rigole bien quand même. On ne verra que peu d'équipes sauf une qui nous doublera 2 fois !
Au deuxième ravito (celui où on a droit au vin chaud...), on nous annonce que 7 équipes ne sont pas encore passées. 

Finalement, on terminera à la 93ème place. Pas mal mais on fera mieux la prochaine fois. 
Au moins, ça confirme que le moteur électrique est étanche.
 
Après s'être décrotté un minimum, on finira tous ensemble, dans la salle des fêtes de Lasserre, à partager une soupe à l'oignon... 

Pour résumer, voici quelques phrases entendues dans la forêt lointaine :
- Il est où Laurent ?
- A quelle heure on part ? On est déjà parti...
- Il est de quelle année ton Sunn ? C'est toi le Sunn !
- Cest du XT...
- A droite ou à gauche ? L'autre droite !
- Ça sent le brûlé, non ?
- On peut s'arrêter faire pipi ?
- Attention, une salamandre ! C'est toi la salamandre !
- "Exquizez"-moi...
- Tu crois qu'on va mettre moins de 5h ?
- Papuche ! Papuche !
- Tu as vu ton garde-boue ?
- Ma lumière s'éteint !
- Je perds ma pédale ! C'est toi la pédale !
- Attention, une salamandre !
- Je suis amoureux de ces chaussettes.
- Je glisse !
- Vous devriez essayer l'électrique...
- On n'est pas déjà passé là ?
- Éclaire-moi...
- Vous savez quoi ? Je ferais bien pipi...
- Ne me regarde pas quand tu me parles !
- Attention, une salamandre !
- Il pleut ? Non, les arbres s'égouttent...
- Attention au lac !
- Il est où mon road-book ? C'est toi le road-book !
- Attention à la branche !
- Il est où le ravito ?
- Cette fois-ci, on ne laisse pas passer le train.
- Faudrait qu'on se compte... On aurait peut être dû se compter au départ...
- Y a un dérailleur à changer... Tant pis, on a fermé à 19h.
- C'est combien ? Ça dépend de l'heure...
- Attention, une salamandre !
- Moi aussi j'ai commencé avec des Vans.
- Pause pipi !
- Il est bon ce vin chaud... Vous êtes la première à en prendre 2 verres...
- C'est pas de l'Overstim's ! Ça tombe bien, on n'en vend pas.
- Ah oui, c'est là qu'on longe le canyon. C'est pas référencé !
- Bon week end, à mardi !

 Et à l'année prochaine !

11 novembre 2013

Bien fait pour lui !

Une fois n'est pas coutume (quoique...), jeudi matin, je pars par le chemin des écoliers pour me rendre au boulot à vélo.

Vélo de cyclocross, gardes-boue, porte-bagage, éclairage, sacoche ; comme d'hab.

Passage par le Castéra (L'Alpe d'Huez locale...) puis je m'arrête sur le coteau opposé pour une pause/pose photo.
Puis retour vers Blagnac, via Aussonne pour récupérer une lampe frontale (pour le Vert Luisant qui a eu lieu samedi soir et dont la prose ne saurait tarder...) chez Christian le cascadeur, puis par Cornebarrieu.

Tout allait bien jusqu'à la traversée de Cornebarrieu qui, comme le disait Philippe, notre guide canadien cet été, est "étroite comme une nonne"...
Déjà pas simple en voiture, quand on est à vélo, c'est pire car on a tendance à créer des bouchons.
Une voiture arrive donc derrière moi et klaxonne violemment, sans équivoque, genre "pousse toi, connard !". Je me sers à peine car je roule déjà bien à droite mais le chauffeur n'attend pas et double. Il monte alors sur le terre-plein central, puis se rabat, passant seulement à quelques centimètres de moi.
Je m'énerve un peu, crie, mais regarde partir la voiture. Pour autant, le chauffeur n'accélère pas vraiment et 300 mètres plus loin, tourne sur la gauche, direction le parking du supermarché. Je jubile en m'engageant derrière lui...

J'arrive alors à hauteur de la portière du papi (70/75 ans, à vue de nez) qui arrête sa voiture. Il ouvre sa vitre et je lui dis, très calme : "Vous avez quoi contre les cyclistes ?" Il me répond, les lèvres tremblotantes : "Je préfère ne pas vous répondre !" et referme sa vitre.
Au même moment, c'est mamie qui sort par la portière côté passager. Je m'attends à un contre mais là, elle me fait : "Je lui ai dit ! C'est bien fait pour lui ! On est à la retraite, on n'est pas à 30 secondes. Tous les jours, je m'engueule avec lui à cause de son attitude. Un jour, il se fera casser la figure et ce sera bien fait pour lui !"
Je m'excuse auprès de la mamie en disant que je suis vraiment désolé et finalement, je reprends ma route en lui souhaitant bien du courage pour les années qui lui restent à passer en cette charmante compagnie.

Méfions-nous quand même car un vieux con, c'est un jeune qui a vieilli... 
 

01 novembre 2013

Place aux poils !

Aujourd'hui, c'est le 1er novembre. Il est donc temps de relever les compteurs puisque pour moi, le kilométrage officiel n'est pris que du 1er décembre (date de la reprise) au 31 octobre.

Avant ça, j'ai quand même posé ma citrouille devant la porte mais elle devait vraiment faire trop peur aux petits monstres friands de bonbons car personne n'est venu frapper à la porte. C'est quand même un signe.

Pourtant, je ne la trouvais pas si trouille que ça...

Évidemment, pour m'aider dans mon relevé "annuel", je me suis aidé de Polar (comme d'hab'), de Strava, de Runtastic et de Véloviewer. Rien que ça !


Ce qui n'est pas banal, c'est que depuis quelques années, quelque soit la météo, la santé, la disponibilité, etc... à quelques centaines de kilomètres près, je parcours la même distance (entre 10 et 11000km). Étonnant, non ?

Alors c'est sûr qu'en parcourant autant de kilomètres autour de chez moi, les routes empruntées sont souvent les mêmes. Qu'importe. Les saisons, les conditions climatiques ou les diverses personnes rencontrées tout au long de mes périples font que je ne me lasse pas de ces routes.

Vu de plus près, ça donne ça :
Autant dire que je commence à connaitre un peu le coin...
Et cette année, j'ai eu la chance (je ne sais plus si j'ai dit merci...) de poser mes roues ailleurs. Et ça se voit aussi !

Voilà donc encore une année bien remplie en pédalage. 
Maintenant, place à l'hibernation. En fait, j'entends par hibernation le fait de ne plus rouler en semaine. Peut être un peu le week end si la météo est clémente et si les copains sont dispos. Et ce, jusqu'au 13 décembre, jour de Sainte Luce...

Pour autant, n'ayant plus que 13km entre mon boulot et mon domicile, je me pose la question (pas longtemps, j'avoue...) de savoir si je ne vais pas continuer à utiliser de temps à autres le vélo pour effectuer le trajet...

Histoire de, une fois de plus, joindre l'utile à l'agréable...