"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



30 juillet 2014

C'est l'heure de le Péraud !

Voilà, le Tour de France est fini ; mais quel tour !
Tour magique mais surtout, tour de force des "petits" français.

Alors, évidemment, j'avoue avoir eu une préférence pour Jean-Christophe Péraud. Forcément.
Je ne vous refais pas son histoire (d'abord parce que je n'étais pas là au début) qui va du VTT à la route, avec une maitrise inouïe dans les 2 cas.
Et puis son histoire, depuis 3 semaines, les médias l'ont faite en large et en travers, fallait écouter.

Non, ma version des faits, c'est de croire que les "choses" vont mieux parce que Jean-Chris a été à la même cantine que David Moncoutié (qui lui, peut avoir des regrets en étant né trop tôt et n'avoir pas eu le palmarès qu'il méritait).
C'est sûr que cette année, l'éviction rapide de deux des prétendants au titre a changé beaucoup de paramètres. Il n'était plus nécessaire à Nibali de tout faire sauter dans la montagne, il "suffisait" de gérer.
Peu importe, c'est la course. Encore fallait-il être à l'avant et y rester.

Jean-Chris a maitrisé son sujet, du début à la fin même si une crevaison lors de l'étape des pavés, une autre au CLM final et une belle gamelle sur les Champs Elysées, n'ont jamais entravé son sens du devoir.
Son envie de bien faire et surtout, même s'il ne s'étendra jamais plus longtemps sur le sujet, on peut faire un podium du Tour de France à l'eau claire.
Les contrôles plus pointus ont aussi réduit l'écart (Oui, jeu de mots ! Je remets 10 balles dans le nourrain !) et ainsi permis de voir de belles choses : la 3ème place de Thibaut Pinot lui permettant de revêtir également le maillot blanc du meilleur jeune, la 6ème de Bardet, autre jeune pousse prometteuse. La victoire d'étape de Blel Kadri, autre toulousain, ou encore Tony Gallopin accédant à une éphémère tunique suprême et déchu, allant chercher une superbe victoire d'étape, la victoire finale par équipe d'AG2R, etc ...

Donc oui, c'était beau et on en redemande, même si ça ne sera certainement pas facile de rééditer un tel exploit.
Tant pis, ça, c'est fait et tout ce qui est pris n'est plus à prendre.
En 1998, lorsque la France remportait la Coupe du Monde de foot, Thierry Roland (je ne lui jette pas LE Pierre ...) avait dit : "Après ça, on peut mourir ...".
Je n'en suis pas là et bien au contraire, quand je vois un tour comme ça, j'ai envie de dire : "Après ça, on peut revivre ...".

Merci à tous ces acteurs du mois de juillet qui ont (bien) fait tout ce qu'il fallait pour que le spectacle soit complet et crédible.
Merci Jean-Chris, on arrose ça où et quand tu veux. Je suis capable de venir à vélo en avouant une préférence pour rejoindre Cornebarrieu plutôt que Lyon !
Et je ne t'envoie même pas la facture des Kleenex que j'ai utilisés samedi soir ...

13 juillet 2014

Biorythmes

Autant je suis plutôt cartésien, autant je vais vous parler des biorythmes. 

Un jour de décembre 1989, mon père me dit qu'il a quelque chose à me montrer. Le connaissant alors depuis 20 ans, je me méfie. Une de ses nombreuses idées m'a fait faire (mais gagner) un championnat régional sur piste avec casque profilé "maison" ... plein de poils de chien. Mais ça, c'est une autre histoire dont je vous ferai part une autre fois.

Cette fois-ci, point de chose vélorutionnaire mais un constat sur mes 4 premières années de compétition. Il vient de se plonger dans le calcul, à la main, des biorythmes et a fait le parallèle avec mes courses. Un certain Francesco Moser s'en est même servi pour s'attaquer à son record de l'heure !

Réels ou pas, toujours est-il que jusque là, après coup, force est de constater que ça s'est très souvent révélé exact. J'avoue qu'aujourd'hui, il m'arrive souvent de vérifier après et franchement, ça leur donne souvent raison. Hasard ?

Il existe donc plusieurs biorythmes. 


Le physique, qui a une fréquence de 23 jours, l'émotif revient tous les 28 jours et enfin, l'intellectuel, c'est tous les 33 jours (oui, je sais, pour certains, ça semble tellement plus long ...).
Les biorythmes sont calculés à partir de la date de naissance et progressent avec leur propre fréquence, de manière sinusoidale.

A partir de là, il faut se dire une chose : on ne peut pas les décaler. Tant pis. En revanche, on peut s'organiser en fonction.

Concrètement, il vous arrive parfois de vous dire qu'il y a des hauts et des bas ; que des fois, vous n'arrivez pas à vous concentrer ; que l'autre jour, vous étiez trop en forme mais que ça n'a pas duré ; ou encore, que cette fois-ci, vous n'avez pas mis trop de temps à vous décider. Et si ça venait des biorythmes ?

Pour le biorythme physique, c'est assez clair. S'il est en haut, vous êtes au top et si vous êtes en bas, vous vous sentez moins fort. Avouez que ça arrive ?
Par contre, si vous n'êtes pas tout à fait en haut, il vaut mieux être en phase descendante que ascendante. 
Exemple pour les sportifs (et sportives) : si vous avez un plan d'entrainement avec une grosse charge de "travail", vous fatiguerez plus vite (et récupérerez moins vite aussi) en phase basse.
Il est évident que par rapport à une date donnée (une compétition par exemple), il faut aussi s'organiser en fonction. A bon(s) entendeur(s) ...

Pour l'émotif, j'ai mis plus de temps à comprendre. C'est avec Maryline (certainement plus cartésienne que moi, de par son métier de médecin) que la lumière fût..
En fait, si vous êtes en haut de la courbe, vous êtes plus sensible à votre environnement. Quand vous êtes en bas, vous êtes dans votre phase "même pas peur !"
Exemple concret sur un parcours VTT où vous passez régulièrement, il y a un endroit où parfois, vous descendez du vélo parce que "vous ne le sentez pas" alors que 15 jours avant, vous êtes passé sans freiner.
Autre exemple : certaines fois, il pleut dehors et vous n'avez pas envie de vous lever alors que 2 semaines avant, vous avez fait 3 heures sous la pluie battante, sans arrière pensée. Convaincu(e)s ?

Pour l'intellectuel, j'ai moins d'exemples. Manque d'habitude.
Sérieusement, il arrive qu'on prenne des décisions rapidement, "sans réfléchir". Combiné à l'émotif, ça peut vite faire gagner (ou perdre) une course.

Idéalement, c'est d'être au top physique (100%), au top intellectuel (100%) et au minimum émotif (0%). Seul "détail", ça n'arrive que tous les 58 ans !
En revanche, à quelques pour-cents près des maxis ou des minis, on y a droit plusieurs fois par an. Profitez-en !

Vous trouverez pas mal de sites sur internet pour les calculer mais sachez qu'il existe aussi des applications pour smartphone, pour les emporter partout avec vous.
Mais ne désespérez pas si votre prochaine échéance ne tombe pas idéalement. Quoiqu'il en soit, l'entrainement fait en amont vous apportera toujours la meilleure base. 

Tiens, pour info, je viens de regarder (je ne l'avais pas fait avant) mais pour mon pèlerinage à Notre Dame des Cyclistes, j'avais mon biorythme physique à 99.88%, l'intellectuel à 97.25% et l'émotif à 4.95% ...

01 juillet 2014

En juin, ne change rien !

Je vous avoue franchement, je n'ai pas vu passer le mois de juin. Nous voici déjà en juillet alors que la Randorallye de Nauviale vient juste de se terminer. Un truc de dingue. 

Bien évidement, j'ai continué à pédaler. Plus qu'en mai c'est vrai, mais pas plus que d'habitude.
Afin de toujours profiter de cette forme qui, il faut le reconnaitre, s'étiole au fil des années (ben si, quand même...), je continue méthodiquement à augmenter mon activité mois après mois. Plus la préparation est linéaire et patiente, plus elle est durable. Du coup, j'essaie de m'y tenir pour que tout soit plus facile, au fur et à mesure de mes sorties...

Quand je reprends les kilométrages parcourus depuis le début de l'année (année cycliste s'entend car après une coupure habituelle en novembre, je reprends "doucement" en décembre), c'est flagrant. Ainsi, j'ai donc parcouru 525km en décembre, 745 en janvier, 1026 en février, 927 en mars, 1079 en avril, 1301 en mai et enfin, bien aidé par mon Pélerinage à Notre Dame des Cyclistes, 1538km en juin. 


Grâce à Veloviewer qui permet une multitude d'analyse de tout ce que l'on peut mettre sur Strava, je me suis amusé à faire cette "roue d'activités" pour le mois de juin :

On y retrouve les jours, les distances, les profils et la carte des routes parcourues. J'adore !

Du coup, ça me donne un semestre (je ne compte plus décembre puisque c'était en 2013) à 6616km en un peu moins de 250h. Pour ceux qui auraient oublié que V = D/T (vitesse moyenne = distance / temps), ça fait moins de 27km/h de moyenne ... Alors arrêtons d'entretenir une fausse légende, je ne roule pas si vite que ça. Pas tout le temps du moins.

Et entre nous, n'est-ce pas le meilleur moyen d'en profiter ?

Allez, je vous laisse, je pars rouler ...