"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



18 juin 2012

Dernière ligne droite

Comme dirait l'autre, on n'a jamais été aussi près (prêt, je ne sais pas vraiment...).
 
A moins de 40 jours de cette aventure pyrénéenne, il y a au moins le tracé qui est établi. Il n'y a plus qu'à suivre les flèches...

A ce jour, nous sommes 4 à tenter ce défi. Guillaume, bien évidemment, mais également Christian et David qui m'ont contacté suite à mes articles précédents. C'est cool. L'avantage des deux derniers, c'est qu'ils sont basques (personne n'est parfait) et connaissent déjà la première partie du périple. Christian a également déjà parcouru une traversée des Pyrénées mais dans l'autre sens.

Franchement, on devrait se régaler. 

Pour les curieux (mais jusqu'au départ, il y a possibilité de se joindre à nous), voici les 7 étapes de notre "balade" à la montagne. Si vous n'êtes pas disponibles à cette période mais si un tracé vous intéresse, il suffit de cliquer sur l'image pour avoir le détail... Je suis trop bon, ça me perdra ;-)

Au total, 716km, 16150m de dénivelé et 23 cols nous attendent. Joli programme.

Certes, ça peut faire peur, mais quelque part, il me tarde vraiment.


Étape 1 : Saint Jean de Luz - Saint Jean Pied de Port

Étape 2 : Saint Jean Pied de Port - Laruns
 

Étape 3 : Laruns - Bagnères de Bigorre

Étape 4 : Bagnères de Bigorre - Bagnères de Luchon
  
Étape 5 : Bagnères de Luchon - Massat

Étape 6 : Massat - Quérigut

Étape 7 : Quérigut - Collioure

Il n'y a plus qu'à !

P.S. : il se murmure dans les stands que la ZX officielle pourrait être du voyage (au moins une partie)...
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07 juin 2012

Vélo en Fête

Le week end dernier, à l'Isle Jourdain, avait lieu un nouvel évènement dans la culture cycliste de la région, Vélo en Fête.
Du jeudi au dimanche, 4 jours d'animations où chacun était obligé de trouver au moins une épreuve lui correspondant.

PLACIA RACE NIGHT
Pour ma part, j'ai choisi de participer tout d'abord, au cyclocross nocturne. Les moins jeunes se souviennent certainement de mes prestations dans cette discipline. Puissant, peut être, mais technique, certainement pas. J'ai donc passé mes plus belles années cyclistes à faire le clown dans la froidure hivernale.
De faire rire les gens (même si ça en embêtait aussi...), ça m'a toujours plu. Pourquoi changer les habitudes ?

Partant du principe que si je le fais sérieusement et à fond, je ne vais pas gagner beaucoup de places au classement, me voici donc au départ du cyclocross avec mon vélo non-officiel...  

L'important, c'est de bien matérialiser les trajectoires.
Comme en ski...

J'entendais dire un peu partout que le 29 (taille des roues) était l'avenir du VTT mais je crois qu'en fait, il s'agissait de la taille en pouces, plutôt qu'en centimètres...

 Et un bon échauffement est également indispensable...


Le passage des planches, toujours un grand moment de cyclocross

 
 
J'avais déjà roulé sur cette piste avec un casque de chrono mais je ne me souvenais pas qu'on prenait les virages de face ! Beaucoup plus raides...

 

Bon, sinon, l'essentiel étant de "partir pisser", c'était quand même une soirée mémorable.

LA MIROIR
Le lendemain après midi, c'était au tour d'une cinquantaine de nostalgiques de se retrouver au cœur du vélodrome qui, cette fois-ci, servait de point de départ à La Miroir.
Vintage à fond avec des vélos de toutes les époques en lice. Grand bi, années 20, fixie, etc... toutes les générations avant 1990 étaient représentées.

De mon côté, j'ai ressorti mon Raleigh de 1985 aux couleurs de l'équipe Panasonic. En fait, il s'agit d'une copie car le mien s'était arrêté contre une voiture...
Bien évidemment, j'ai également remis mon maillot (je rentre dedans mais faut respirer doucement) officiel.
On pourra jouer au jeu des 10 erreurs avec une photo de ma première année junior (1986) mais si 1kg = 1 erreur, on est déjà bien au delà...


Au final, balade d'une trentaine de kilomètres à travers les coteaux gersois (les braquets ont tellement changé...) sous un soleil de plomb.
Un vrai régal quand même et il y a fort à parier que les prochaines éditions verront un nombre croissant de "dingues" débarquer d'un peu partout...


Près de 100 ans d'écart entre le premier et le dernier, mais la même passion...