"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



17 novembre 2011

Quand crampons rime avec Aragon

J'ai enfin rechaussé les crampons! Évidemment, s'entend par là que j'ai à nouveau sorti le VTT et non pas que je me suis mis au foot ou au rugby. Chacun son "métier"!

Mon année 2011 a été pauvre en sorties VTT. Bien sûr, il y a eu mes pèlerinages incontournables à Nauviale (voir ici) et au Roc d'Azur (voir ici) mais en un an, j'avais moins de 200km de chemins à mon actif. J'étais en manque.

La pluie a détrempé la région toulousaine dans la semaine et il y a de la boue un peu partout. C'est donc vers un pays de cailloux que nous nous sommes naturellement orientés. 
Aragon est un charmant petit village situé au pied (sud) de la Montagne Noire, à une vingtaine de kilomètres de la Cité Médiévale de Carcassonne.
 

Pour l'occasion, j'ai trouvé une dizaine de volontaires pour explorer le secteur. Même si "explorer" est un bien grand mot car tous les circuits sont balisés, de 3 à 92km. Il y a de quoi faire.

C'est aussi ma première sortie avec mon nouveau VTT. Un vrai régal. Je ne peux m'empêcher de le prendre en photo, posé contre un arbuste sur lequel un peloton pro avait du se soulager le mois dernier...
Les chemins sont agréables en cette saison. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle. A défaut d'en prendre (des pelles), on les laissera par terre.


Notre boucle passera par Montoulieu, le village du livre, réputé pour ses bouquinistes.


Après un peu plus de 30 kilomètres (on y va mollo car pour certains, c'est la reprise), nous replongeons vers Aragon.



Franchement, c'était bien, c'était chouette, on y retournera... 
Même si une "crampe au nez", ça doit faire mal.

Ce côté "balade nature" me plait énormément. Le VTT reste une discipline ludique pendant laquelle on fait vraiment le vide dans la tête (surtout si comme moi, on part avec peu...). 
Je compare ça un peu au ski alpin. Le temps que l'on roule ou que l'on skie, on fait attention à ses trajectoires, au terrain, on ne pense à rien d'autre; trop dangereux!
Et au pire, une fois le nez dans l'herbe, profitez-en pour chercher les champignons, c'est la saison! Et même s'ils ne sont pas tous comestibles, ils restent moins dangereux que celui qu'on trouve dans les voitures, aux pieds du conducteur...


01 novembre 2011

Just for "fan"

Fin de saison oblige, le rendez-vous incontournable du Fan Club de David Moncoutié avait lieu ce week end à Biars sur Cère.
Une fois de plus, même si je me considère plus ami que fan, j'ai moi aussi, fait le déplacement vers le Lot.

Au départ de la "randonnée", une quarantaine de cyclistes (ou non) sont là. La plupart étant des coureurs du club de Bretenoux, premier club de David.

Après quelques kilomètres communs, les coursiers dans l'âme prennent le pouvoir et impriment un rythme élevé au groupe. Comme on dit dans le jargon: ça explose de partout. Dommage. Je pense que tous les présents ce jour là auraient aimé faire davantage de kilomètres avec le champion.
Maillot de Meilleur Grimpeur de la Vuelta 2011

Je prends donc à mon compte le groupe un peu moins rapide. Qu'importe. Le plaisir de pédaler est là et on s'amuse bien quand même. D'un autre côté, d'avoir raccourci le parcours (35km, quand on roule peu ou à VTT, ça commence quand même à faire long...), ça nous permet d'arriver avant le gros du peloton (mais non, pas moi!) et d'attaquer le goûter plus tôt.

30mn plus tard, tout le monde est rassemblé devant la salle des fêtes pour d'ultimes photos. Ça déconne, ça chambre (à air, évidemment), mais finalement, je retiens, une fois encore, les yeux timides des jeunes et des moins jeunes qui brillent et qui font tellement plaisir à voir.
Émilien, futur licencié et Mr Groleau avec le vélo de Roger Lapébie!

Avant de prendre la direction de la douche, David, aimant bien être au courant, se prend quelques instants pour Cancellara...

Alors que tout le monde se sépare, David nous raccompagne au gite à une dizaine de kilomètres de là. Contrairement à David Vincent, on trouvera la bonne route malgré quelques instants d'égarement. 
Pas grave, c'est de saison le cyclocross.
A se demander si, à se prendre pour Spartacus, David ne serait pas en train de préparer Paris-Roubaix pour sa dernière année.
Les chemins sont un peu humides mais pas trop gras. Le plus difficile étant encore d'éviter les nids de poule...
Bref. On arrive au pied de la fameuse côte (4km) de Loubressac, charmant village haut perché au dessus des vallées de la Dordogne et de la... Bave!

On attaque tranquille mais on sent que David a du mal. Du coup, on s'organise.
Avec le panneau du village (qui fait office de GPM), ça part en live! 
A un peu moins d'un kilomètre de la "ligne", je m'aperçois que David a mis le grand plateau! Même si mes pulsations ressemblent à celles rencontrées pendant le Gentlemen il y a 15 jours, je fais pareil (m'en fiche, mon plateau est plus petit que le sien). Erreur de jeunesse (on se rassure comme on peut), j'accélère. 
Les 200 derniers mètres se terminent en grand n'importe quoi à près de 35km/h. Toutefois, malgré un sursaut d'orgueil de ma part, la logique sera respectée même si je lui laisse entendre que Cofidis m'a soudoyé pour ne pas lui péter le moral.

Comme chaque année, la soirée commence par la projection d'une victoire (celle de la Vuelta 2011) de David pendant l'apéro (il est important de ne pas oublier les bases). Repas à consonance ibérique puis danse jusqu'au bout de la nuit (avec 1h de plus liée au changement d'heure cette année).

Alors si vous aussi ça vous branche de venir, n'attendez pas trop pour le faire car 2012 sera certainement la dernière...