"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



27 janvier 2011

Prêt à tout!

Après quelques recherches mais surtout après de longues heures de réflexion (le temps que je pédale, ça sert aussi à ça...), j'ai enfin fait mon choix.
Voici donc ma nouvelle monture:

Qu'en est-il exactement? Pourquoi celui-là plutôt qu'un autre pour tenter d'être le digne successeur (et non son remplaçant puisque dans mon cœur, je ne pourrai jamais le remplacer) du Wilier de l'article précédent?

Tout d'abord, je voulais un vélo pour tout faire. Plus utilitaire que vélo de course, même si la position reste la même à quelques millimètres près, un des points clef de mon choix était de pouvoir y greffer facilement un porte-bagages. Ensuite, mon 2ème souhait était d'avoir un vélo capable de m'emmener sur des chemins un peu moins goudronnés comme le bord du canal, ou encore les chemins de traverses dans la Forêt de Bouconne quand je fais le trajet entre la maison et le boulot. Il fallait que ça passe partout, sans risque de casser quoique ce soit; du solide quoi.

J'ai donc jeté mon dévolu sur un vélo de cyclocross avec un cadre garanti à vie...
Évidemment, ça fera sourire les moins jeunes qui m'ont déjà vu participer à des épreuves officielles il y a une vingtaine d'années, et où le tout récent speaker retraité Jean Claude Calmon, m'avait surnommé "Pouet Pouet"; eu égard à un de ces accessoires que j'arborais avec fierté sur mon cintre, juste à côté d'un petit avion Snoopy dont l'hélice tournait avec le vent (pas vite donc, vu la vitesse de l'énergumène que je suis dans cette discipline)...

Voilà, mon nouveau destrier est là. Prêt à tout.
A moi de me montrer digne de ses capacités et en route (voire, chemin...) vers de nouvelles aventures...

PS: si vous êtes sages, je vous trouverai une photo d'un cyclocross de l'époque. Et elle ne sera pas en noir et blanc. Mauvaises langues que vous êtes!

16 janvier 2011

Ça commence à me casser les douilles...

Les habitués de ce blog voient (malheureusement) régulièrement ici, des cadres carbone se casser. Trop fragiles? Certainement.
Pour autant, je me sers aussi avec joie d'un cadre en scandium (alu un peu spécifique), réputé un peu plus souple et plus confortable. Et si ça fait comme le roseau et le chêne, on est en droit de lui espérer une longue vie. Et voilà, avec ma gamelle fin octobre, le goudron a été plus fort que le cadre. Pas vu au premier bilan, c'est en changeant la guidoline cette semaine, que j'ai eu cette vision "d'horreur" sur la douille de direction...

Ça fait peur, non?

Et puis, avec ce vélo, après tout ce que l'on a vécu ensemble, ça fait un peu ch...

Je m'y étais habitué. Forcément. Alors, en attendant son remplaçant (même si dans mon cœur, ça sera difficile, voire impossible), je lui ai posé une "attelle" pour éviter toute ouverture définitive irréversible...
Bon, c'est sûr, il faut être connaisseur mais ça permettra de faire encore quelques kilomètres en attendant mieux.

Dans l'absolu, il me faudrait un vélo pour "tout" faire puisque un vélo de course, j'en ai déjà un (le Time). Un vélo capable de rouler par tous les (mauvais) temps, sur lequel je pourrais éventuellement monter des sacoches pour un des ces périples qui hantent mes rêves, des gardes-boue pour les jours de pluie et l'éclairage pour rouler les nuits d'hiver.
Et après tout, pourquoi ne pas envisager un vélo sur lequel on pourrait aussi adapter des pneus plus gros pour des chemins moins goudronnés ou des pavés (...)?

Franchement, il ne faudrait pas que je fantasme sur un cadre de cyclo-cross...

Affaire à suivre...