"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



31 décembre 2013

Central Park

Cet année, mon Père Noël m'a emmené à la découverte de New York en famille. Oui, je sais, il y a pire.

Après avoir visité la ville en long, en large et en travers, escaladé l'Empire State Building par l'intérieur, contrairement à King Kong, il ne m'en fallait pas beaucoup pour vouloir pédaler dans Central Park. Ce parc étant selon moi, ce que le Canal du Midi est à Toulouse, un espace protégé pour les cyclistes et autres coureurs à pied...

Me voici donc parti à la recherche d'une station type "vélib" de bon matin. A la première, grosse déconvenue, l'écran de la borne est cassé. Ça commence mal. Je remonte Broadway sous les feux de la rampe jusqu'au "distributeur" suivant. Là, deuxième problème, ma carte bleue ne fonctionne pas. C'est mal me connaître.
Je finis donc par arriver à Central Park à pied. Lors d'un précédent passage en bus, j'avais aperçu des loueurs de vélos mais visiblement, ils ne sont pas encore levés même s'il est 9h. 
Je demande finalement à un gars qui distribue des journaux. Celui-ci hèle un de ses copains et lui explique mon cas (enfin... le minimum parce que sinon, toutes mes vacances n'auraient pas suffi...). Quelques minutes plus tard, j'ai un "VTT" entre les mains. Point de facture, point de caution. Perso, je pense qu'il s'agit du sien mais peu importe, j'ai de quoi arpenter les allées officielles.
Je remonte la selle, resserre les freins (même serrés à fond, ce sera quand même limite...) et m'élance. La chaine est rouillée au plus haut point mais, miracle de la technologie, elle ne fait aucun bruit ! Le changement de vitesses se fait par poignée tournante mais de manière aléatoire. Parfois, ça monte de 3 pignons ou descend de 2. Mais uniquement aux sollicitations ; c'est déjà ça.

Afin d'immortaliser ce moment, je prends soin de mettre en route mon GPS (sans le cardio...). D'autant que j'ai noté pas mal de KOM Strava (segments chronométrés) dans le coin mais ayant pris mon appareil photo, ça risque d'être difficile de faire un podium. M'en fiche, ce n'est pas le but.

Au passage, je note un nouveau concept intéressant de blocage "rapide" de roue avant. "Rassurant".
Le circuit dans Central Park est bien conçu. La voie de droite est prévue pour les voitures, celle du milieu, pour les vélos et enfin, celle de gauche, est réservée pour les piétons. Et c'est respecté.
Le parc est vraiment calme et constitue le poumon vert de Manhattan. On a souvent vu Central Park au cinéma (je laisse le soin à Fred d'en faire la liste...). Lors de ma balade, je trouve sympa de ne pas y croiser le taxi conduit par Bruce Willis dans Die Hard 3 mais regrette de ne pas rencontrer les actrices de Friends faisant leur footing (je me souviens notamment d'une scène dans laquelle Phoebe court comme une grenouille (dixit))...
A défaut, je rattrape un autochtone de 86 ans avec lequel j'échange quelques mots.

Quelque soit la météo, sauf s'il neige, il vient pédaler tous les matins. Ça donne envie hormis le fait que le parcours ne fait que 10km, et tous les jours, ça doit être lassant. Mais bon, dans New York, pas trop le choix.
Il y a également des "Tic & Tac" en pagaille. De bon matin, ils s'en donnent à cœur-joie. Moi aussi.


Pas de KOM à la clef donc mais le plaisir de pédaler dans ce magnifique parc de la Grosse Pomme, qui plus est, avec le soleil même si la température était fraîche. Normal, c'est l'hiver.

Au détour des rues new yorkaises, voici quelques photos de ce que l'on peut y trouver en terme de matos...
 Coursier en 650b

 XXL

Piste cyclable
 Panthère rose

 French Touch

Protection intégrale

Concept
Allez, sur ce, c'est l'heure de finir l'année avec les festivités habituelles.
Bon réveillon à tous et à très bientôt...




08 décembre 2013

Mais ça, c'était avant !

Bon, évidemment, les techniques évoluent sans cesse mais voilà, je n'ai pas attendu Strava, Runtastic ou encore Polar (quoique...), pour savoir ce que je faisais lors de mes saisons cyclistes.

Je savais que j'avais ça quelque part chez mes parents (on ne jette rien !) et ma maman l'a ressorti de la poussière... 
Il s'agit de mes entraînements lors de ma saison de cadet 2ème année, en 1985, alors que j'étais licencié au Guidon Sprint Primaubois.
La bande verte, fin avril, représente une coupure, due à une chute en course, le 1er mai, à Albi. Elle m'avait couté une clavicule mais sur mon relevé, je n'ai pas noté les quelques fois où, la mort dans l'âme, j'avais du me contenter de quelques dizaines de minutes de home-trainer...

Une "grosse" saison donc, avec un peu moins de 6000km au total, loin de ce que l'on peut constater aujourd'hui chez les jeunes. Alors c'est sûr, je n'ai gagné qu'une course et n'ai fait que 3 podiums lors de ma 2ème année de vélo mais qu'importe, il y avait déjà tellement de plaisir...
Ma seule victoire avait donc été obtenue à Muret (près de Toulouse), lors d'une épreuve "test" où les meilleurs coureurs de la région s'étaient donnés rendez-vous. 
J'avais profité du marquage des grosses cylindrées qui se disputaient le classement final de ce Trophée des Pyrénées (qui devint, logiquement, "Midi-Pyrénées" quelques années plus tard), sorte de classement UCI à l'échelle des 15/16 ans. Tant pis pour eux. Tout d'abord échappés à deux à 30 km de l'arrivée, j'avais ensuite faussé compagnie à mon partenaire de fugue. Et après avoir parcouru les 17 derniers kilomètres en solitaire (et grâce à un super boulot de mon copain Thierry qui avait neutralisé toute tentative de retour), je m'étais ainsi imposé au nez et au duvet (pas trop de barbe à cet âge là...) de tous ceux qui étaient attendus. 
 Avec mon Raleigh (et sa pompe !) et mes cuisses encore petites...

Pas besoin de courir au meilleur niveau tous les dimanches puisque avec "seulement" cette victoire et une 3ème place lors d'une autre épreuve test, j’accédais au gratin du Top 10 régional.

Et c'est certainement grâce à ce planning "allégé" et approprié à un âge de pleine croissance que j'ai pu bien progresser et gagner par la suite, "quelques" bouquets. 
Je ne vois pas non plus, d'autres explications dans le fait de parcourir depuis, sans interruption, toutes les routes de la région (et d'ailleurs) avec autant de plaisir...