"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



24 juillet 2012

C'est parti !

Ou presque.

A 3 jours et quelques heures du départ pour mon périple pyrénéen, j'avoue être serein.
Il me semble être prêt physiquement et psychologiquement. Même pas peur ! D'un autre côté, je n'ai jamais été trop inquiet de nature face à une "balade" à vélo.
Le seul doute qui pourrait subsister concerne la météo mais bon, on verra bien car de toute façon, on ne peut pas changer grand chose. Qu'au moins, "il fasse sec", comme on dit dans mes lointaines terres d'origine...

Le vélo aussi est prêt.
Avec, pour les connaisseurs, un plateau de 33 dents et un pignon de 28, normalement, ça devrait passer. Autant ici, ça ne sert qu'à franchir les arbres, autant là-bas, jour après jour, ça peut effectivement s'avérer utile...
Ensuite, j'ai monté la petite sacoche (oui, je sais, c'est moi la sacoche !) à l'avant, dans laquelle je pourrai mettre l'appareil photo, un coupe-vent, à manger (si, quand même) et tout ce qui serait en trop dans mes poches arrières.



J'ai également la chance d'avoir eu en prêt un GPS Mio. Les traces sont dedans, il n'y aura plus qu'à suivre la flèche. C'est très pratique quand on ne connait pas la route et surtout, ne parlant pas du tout espagnol, ça m'évitera de chercher si je devais aller un peu trop loin vers le sud...
Côté alimentation, j'en profiterai pour goûter les produits Mulebar.
Pour les pneus, on ne change pas une équipe qui gagne (ou plutôt, qui gagnait...) et ce sera du Hutchinson Intensive. Normal.
Merci aussi à Gisèle & Philippe (Culture Vélo Cavaillon) qui ont pensé, entre autres, à mon séant qui pourrait s'endolorir au fil des jours. 
Merci d'avance à Jean Noël (Bouticycle Perpignan) qui nous attend sur la plage orientale avec l'apéro...
Merci à Matthias pour avoir pensé à ma récupération quotidienne.
Si l'autonomie de mon téléphone le permet, il y aura également, de temps à autres, une trace GPS grâce à Runtastic. Parce que les temps records dans l'Aubisque ou le Tourmalet, tout comme ceux qui me connaissent, j'ai du mal à y croire. 
Et bien évidemment, je remercie une fois encore, Thierry et Fabienne qui nous prêtent leur magnifique camping-car.

Le programme officiel est donc le suivant (merci Guillaume !) :

Donc voilà, il n'y a plus qu'à.

Je ne pense pas pouvoir mettre à jour le blog d'ici mon retour de vacances.
Déjà, pas sûr d'avoir du réseau partout et déjà bien si on a l'électricité :-p
Alors soyez patients ou allez faire un tour sur Facebook : Traversée des Pyrénées à vélo
La page est ouverte à tous et j'y mettrai, dans la mesure du possible, quelques news au fur et à mesure de notre progression.

Guillaume, Christian le Basque et David, l'autre Basque, seront du voyage. Tels les 3 Mousquetaires (qui en fait, étaient 4 avec D'Artagnan), cette chevauchée en altitude devrait rester, pour chacun de nous, comme un merveilleux souvenir. 

On n'a absolument rien à avoir avec le Tour de France passé sur ces routes les semaines passées mais si vous le souhaitez, vous pouvez aussi venir nous voir passer.
En revanche, les banderoles ne sont pas nécessaires.



A bientôt pour de nouvelles aventures !


17 juillet 2012

Clou du spectacle ?

En fait, non. C'est plutôt le (triste) spectacle du clou qui a été pointé du doigt lors de la 14ème étape de ce Tour de France.
Visiblement, ce sont des personnes qui croyaient ne pas manquer d'air mais qui étaient surtout complétement marteau. En effet, des clous ont été jetés sur la chaussée. Stupide et dangereux.

Elles pensaient être gonflées de faire ça et finalement, c'est tombé à plat. Elles ne valent pas un clou et elles me pompent l'air.

Même si je chambre, je dois vous avouer que ça me fait mal aux boyaux ce genre d'attitude.
Et à vouloir enfoncer le clou jusqu'au bout, j'aime autant prévenir les auteurs de cet acte inconscient : si je les retrouve, je les crève !

12 juillet 2012

"Allo ? Vous avez un nouveau... record !"

Mon grand père maternel fait certainement partie (même si à l'origine on ne les appelait pas encore comme ça) des premiers geeks.
Toujours à l'affût des gadgets technologiques, il a suivi la formidable évolution qui est partie de rien ou presque, pour en arriver là où nous la connaissons aujourd'hui. Preuve en est, il y a peu de temps, l'acquisition d'un ordinateur a freiné son envie d'iPod. A 90 ans, c'est quand même un signe...

Puisque j'ai hérité de ce trait de caractère (entre autres), la Pomme m'a croqué.
Et puisque je fais aussi du vélo, il y a 2 applications (valables aussi sur Androïd) qui ont retenu mon attention : Strava et Runtastic.
"Pourquoi faire ?" me direz-vous. Franchement, si on commence à rentrer dans l'utilité ou non des gadgets, on va gagner du temps.
En fait, l'une comme l'autre sont des applications ayant pour base un GPS (rien à voir avec "j'ai PS !" de notre cher président). Vous déclenchez le chrono au moment où vous montez sur le vélo et après, vous ne vous occupez plus de rien. Sauf, à la limite, de pédaler un peu...

Runtastic est bien fait. Vous vous situez sur la carte (comme un GPS alors ?) mais ça vous donne tout, un peu comme un compteur et une fois la session terminée, lorsque vous enregistrez, ça permet de tout analyser. 
En plus des données traditionnelles fournies par un compteur, vous trouvez également, la vitesse moyenne de chaque kilomètre parcouru, l'altimétrie, etc...

De plus, lorsque vous finalisez votre enregistrement, c'est automatiquement envoyé sur le site Runtastic et ça vous permet de voir vos sorties précédentes, les cumuls, etc...

Fonction sympa aussi, le suivi en temps réel sur le site où on peut suivre tous les geeks à pédales du coin...

Les graphismes sont plutôt jolis et sympathiques, ça donne envie de jouer avec. J'adore !

















Et Strava me direz-vous ?
Ben, en fait, c'est un peu pareil sauf que l'on ne voit pas sa position directe sur la carte (ou alors, je n'ai pas encore trouvé. Ce qui est possible aussi). C'est aussi un peu plus basique en termes de graphisme.


















Par contre, vous pouvez définir des "segments" de votre parcours (d'un point A à un point B) et le partager sur le site Strava
Et c'est là que ça devient bon, ou pas. 
Si vous passez sur un segment déjà défini par un autre utilisateur, ça donne un classement chronométré de cette portion de parcours... Si vous avez le meilleur temps, vous devenez KOM (King Of Mountain / Roi de la Montagne). Même si c'est plat ou même, encore plus dingue, si ça descend ! Si vous êtes second ou troisième du tronçon, vous recevez quand même un trophée virtuel indiquant que vous êtes sur le podium.

Donc, évidemment, le jour où je l'ai installé, j'ai voulu savoir qui "faisait quoi où" grâce à la fonction "Explore" qui vous montre les segments répertoriés autour de votre position.
Et qu'est-ce que je vois ? Il y a un segment entre l'Isle Jourdain (où je travaille) et Lévignac (sur la route du retour vers mon domicile), de 10.7km. Et c'est... tout plat (ou presque) !
Le meilleur chrono est de 18mn13s soit 35.4km/h de moyenne. Joli. Toutefois, je m'aperçois que le 2ème et le 3ème temps ont été réalisés le même jour que le premier. Il ne m'en faut pas beaucoup pour penser que les 3 lascars l'ont fait ensemble.

Le 1er jour où je le tente, ce n'est pas de bol car le vent d'Autan souffle. Je l'ai dans le nez. Accessoirement, j'ai aussi mon sac à dos. Qu'importe, je tente. Je pars quand même "tranquille/souple" car au premier point du tracé, j'ai moins de 2km d'échauffement. Et pourtant, surprise, à l'arrivée, je suis en 16mn53 soit... 38.03km/h de moyenne. KOM.
Pour autant, je pense que c'est améliorable si les conditions météo sont avec moi. Et puis, il y a aussi le tronçon à la sortie de Montaigut... Une côte de 1km environ. Il me faudra faire des choix car si je pars vite, je ne pourrai pas être au top dans la bosse, seulement à 4km de la fin du premier segment. Cruel dilemme.

Vendredi dernier, le vent est favorable. Je n'ai pas de sac à dos. Ayant déjà le meilleur temps, je choisis de partir "doucement", sans dépasser 150 pulsations. Ça me permet de m'échauffer et de pouvoir tenter, bien que ce ne soit pas mon domaine de prédilection, la côte de Montaigut. Et là, surprise (vu seulement à l'arrivée), je claque un nouveau record à 40.0km/h tout pile ! 
Ça me laisse un peu de marge vis à vis de mes concurrents directs. En revanche, si ça devait être battu (n'est-ce point le propre d'un record ?), il est certain que j'irai m'échauffer un "peu" avant...


Ce jour là, dans la côte de Montaigut, il n'y aura pas de miracle. L'inertie sera plus forte que mes cuisses. Même si, au final, je me classe 3ème à 21s du premier et à 23,6km/h de moyenne.

Alors évidemment, c'est un jeu à la con où il faut quand même être très prudent et bien se connaitre. Mais franchement, ça me plait beaucoup. Forcément. 

Seuls petits bémols que je peux reprocher, c'est que le téléphone (oui, parce qu'au début, c'est fait pour téléphoner ce joujou...), je l'ai dans la poche du maillot ou dans mon sac à dos. Alors du coup, pas trop évident pour voir en direct mais bon, un support sur le cintre ou la potence, je ne trouve pas ça top non plus. Et il y a déjà le compteur/cardio...
Ensuite, mais ça, c'est un peu la maladie des smartphones dès que l'on joue avec (tout le temps, de par le fait...), l'autonomie est plus que réduite. Dans le cas de l'utilisation du GPS, il abandonne au bout de 4h30. 
Pas si mal me direz-vous mais pour la Traversée des Pyrénées prévue dans 15 jours (boudu, déjà !), ça va limiter ma frénésie. Faudra quand même essayer.


P.S.: j'ai tout compris ;-)


02 juillet 2012

Fait chier !

Même si Christian Jacquet n'était pas un cycliste averti, c'était avant tout un passionné.
 
À juste titre, Maryline Salvetat l'avait nommé "Docteur es Com" et David Moncoutié l'avait sacré "Roi de la Com". Leurs maillots respectifs ornaient les murs de son bureau, où je prenais toujours plaisir à me rendre pour partager souvent plus que cette passion qui nous animait.
Chacun de nous deux prenant le relais en fonction de ses compétences et de ses capacités. Dans un seul et unique but, celui de faire aimer le vélo autour de soi et que chaque évènement organisé soit une fête.

La veille de ce Tour de France, Christian a fait partie de la première échappée. La maladie l'emportant, il a laissé derrière lui, ce peloton d'amis à qui il manquera.

Monsieur le Chargé de Communication, comme j'aimais t'appeler, sache que les bons mots que nous partagions régulièrement, resteront vivants en moi et seront toujours une référence.
Et parce que tu passais souvent par ici, de t'y laisser un dernier hommage me semblait être la moindre des choses.

Bonne route cher Ami, garde le bon braquet et je suis sûr que de là-haut, tu profiteras une fois encore de ce peloton que tu regardais avec les yeux d'un enfant...