Avec environ une cinquantaine d'allers-retours au boulot à vélo l'année dernière et à raison d'une heure par trajet (j'arrondis), ça fait déjà une bonne centaine d'heures passées le nez au vent, à humer la nature (entre autres).
Les odeurs (bonnes et moins bonnes) sont diverses et variées sur mon trajet. Faisant abstraction d'une préférence quelconque dans la liste ci-dessous, voici de manière non-exhaustive, ce à quoi mes narines ont droit lorsque je chevauche mon fidèle destrier:
Le matin:
- l'appel gourmand des viennoiseries et du pain chaud à l'approche des (8) boulangeries,
- à l'évaporation de la rosée des champs lorsque le soleil levant vient la chauffer,
- au flux de la Garonne sur le pont de Gagnac,
- à la livraison du traiteur à l'école de Lévignac,
- au camion-poubelle qui me salue le mardi,
- à l'étal de fruits et légumes d'une supérette,
- à la lavande humide (arrosée la nuit),
- aux effluves un peu fortes des parfums s'échappant des abris-bus,
- etc...
Le soir:
- au blé cramé sous le soleil d'été,
- à la terre fraichement retournée dans les champs (celui qui fait une allusion à la motte croisée fin octobre, sort!),
- aux fours des (4) pizzerias,
- aux grillades et autres barbecues (comme le point précédent, à l'heure du diner, c'est limite torture),
- à l'élevage de chèvres en haut de la côte de Montaigut (vu ma vitesse à cet endroit, j'ai le temps d'en profiter...)
- à l'herbe printanière fauchée au bord de la route,
- au kérosène des avions décollants vers l'ouest,
- à la lavande (la même que celle du matin) chauffée à "blanc",
- au club hippique de Fenouillet,
- au goudron fondu,
- à l'écobuage des jardins envahis de verdure,
- etc...
Alors, la prochaine fois que vous êtes à vélo (à pied, ça marche aussi), pensez-y: Ouvrez les yeux et le nez!
Les petits détails quotidiens sont souvent la clef du bonheur...
Le matin:
- l'appel gourmand des viennoiseries et du pain chaud à l'approche des (8) boulangeries,
- à l'évaporation de la rosée des champs lorsque le soleil levant vient la chauffer,
- au flux de la Garonne sur le pont de Gagnac,
- à la livraison du traiteur à l'école de Lévignac,
- au camion-poubelle qui me salue le mardi,
- à l'étal de fruits et légumes d'une supérette,
- à la lavande humide (arrosée la nuit),
- aux effluves un peu fortes des parfums s'échappant des abris-bus,
- etc...
Le soir:
- au blé cramé sous le soleil d'été,
- à la terre fraichement retournée dans les champs (celui qui fait une allusion à la motte croisée fin octobre, sort!),
- aux fours des (4) pizzerias,
- aux grillades et autres barbecues (comme le point précédent, à l'heure du diner, c'est limite torture),
- à l'élevage de chèvres en haut de la côte de Montaigut (vu ma vitesse à cet endroit, j'ai le temps d'en profiter...)
- à l'herbe printanière fauchée au bord de la route,
- au kérosène des avions décollants vers l'ouest,
- à la lavande (la même que celle du matin) chauffée à "blanc",
- au club hippique de Fenouillet,
- au goudron fondu,
- à l'écobuage des jardins envahis de verdure,
- etc...
Alors, la prochaine fois que vous êtes à vélo (à pied, ça marche aussi), pensez-y: Ouvrez les yeux et le nez!
Les petits détails quotidiens sont souvent la clef du bonheur...
3 commentaires:
J'aime : tu laisses entrevoir dans les points de suspension, le kangourou dans les arbres gersois entre LEvignac et Montaigut.
Tout à fait. Attention quand même, entre Lévignac et Montaigut, c'est la Haute Garonne ;-)
Mais dis-donc, c'est que notre cycliste a des relents de poésie !
Oui, à vélo, les odeurs font aussi partie du charme de la pratique.
Si tu ne l'as pas déjà lu, je te conseille vivement "Besoin de vélo", de Paul Fournel. Tu devrais te régaler. C'est, selon moi, le meilleur livre concernant les sensations dues à la pratique du vélo. Un must !
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