"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



16 mars 2015

A star is (re) born !

Son histoire commence le 11 octobre 1992.

Ce jour là, je participe au Championnat Midi Pyrénées de Cyclathlon, en relais. Mon coureur à pied, Gilbert Hurtes, pour ne pas le citer, doit parcourir 11km et me passer le relais pour 50km à vélo.

A l'occasion de cette course, Serge, l'organisateur de l'épreuve propose une tombola dont les bénéfices vont à Amnesty International. En contre partie, il offre des lots. De jolis lots. Et le gros lot, c'est un cadre Vitus 992, le top de l'alu de l'époque (je vous parle d'un temps que les moins de moins 20 ans ...). Je prends 10 billets de tombola, à 5 francs pièce (je vous parle d'un temps que les moins de 13 ans...). J'adore sa couleur violette. Pour preuve, mon vélo de chrono de l'époque est de cette couleur depuis déjà quelques années. Sauf que le Vitus 992 n'est pas peint (comme Jean-Pierre et Denis), il est anodisé. Fantabuleux !

Lorsque je reviens de l'échauffement, j'apprends que j'ai gagné le cadre ! What else ?
Ce jour là, mis sur orbite par mon lièvre, le fait de remporter le titre régional, est presque anecdotique tellement je suis heureux avec ce nouveau cadre qui va remplacer mon Faggin en acier.


A la fin de l'année 1993, je l'équipe de leviers de frein Shimano Ultegra STI, qui commandent également les dérailleurs, mettant fin aux manettes qui, jusque là, étaient fixées sur le tube diagonale. Ceci était une révolution.

En 1994, je me coupe un bras (les jambes me servant davantage) pour acheter une paire de roues Campagnolo Shamal. Elles sont en alu, profilées, avec seulement 16 rayons. C'était lourd mais aéro, j'étais fan. Avec elles, j'irai prendre une 7ème place à l'Albigeoise, ma première cyclosportive.

Je roulerai avec ce vélo jusqu'en 1999. Après un peu plus de 80000km, il s'était un "peu" ramolli. Du coup, c'est mon père qui en a hérité et qui, pendant quelques années, lui a donné une seconde vie.

Il y a 2 ans, je trouve le vélo chez mes parents, couvert de poussière (le vélo, pas mes parents). Mon père, effrayé par les dingues qui roulent en voiture sur les routes aveyronnaises, a fini par ne plus s'en servir. 
Je décide alors de lui donner une 3ème vie en le convertissant en fixie (vélo à pignon fixe, très à la mode chez les jeunes citadins). Je suis assez content du résultat.
Des pneus et une guidoline jaunes, un pédalier sur lequel j'ai fait sauter les dents du grand plateau pour protéger mon pantalon, la selle Rolls qui va bien, on jurerait un vrai.

Depuis, je m'en sers à l'occasion des "Balades Nocturnes" (randos à vélo organisées dans Toulouse, le dernier vendredi de chaque mois, entre mars et octobre).
Et pour des raisons évidentes de place dans mon garage, il dort au magasin.

Il y a 6 mois, un ami photographe de mon boss, appelle pour savoir si on a un fixie à lui prêter pour un shooting. Christophe lui envoie une photo du Vitus. Moins d'une heure après, son ami est là et emprunte mon 992.

Je n'ai pas l'habitude faire de la pub ici (malgré, je l'avoue, des sollicitations régulières...) mais là, je suis "obligé". Le casting était pour les vêtements "Serge Blanco" et mon vélo fait désormais partie du catalogue printemps/été 2015.

Alors évidemment, on ne le voit pas en entier mais c'est lui, je vous promets !


Pas de sponsoring prévu et c'est bien dommage car ce sont les seuls jeans où j'arrive à rentrer correctement dedans !
De toute façon, la star, c'est le vélo, pas moi.

2 commentaires:

KIKI-129 a dit…

blog très intéressant
marrant comme un vélo peut avoir aussi son histoire

Sylvain Dengreville a dit…

Merci !
Quel qu'il soit, chaque vélo a une histoire... :-)