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19 mars 2009

On nous aurait menti?

"L’Agence française de lutte contre le dopage a rendu publics les résultats des analyses de cheveux pratiquées sur 138 sportifs professionnels. Et surprise, ce sont le football et le rugby qui sont les plus touchés.


Par Aurélien Billot, le 18-03-2009
"Voilà une nouvelle qui devrait permettre d’en finir avec une idée reçue. Non, le spectre du dopage n’hante pas seulement le cyclisme. Au contraire. Après avoir effectué des prélèvements de cheveux sur 138 professionnels issus du football, du rugby, de l'athlétisme et du cyclisme, l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) en a rendu publics les résultats mercredi. Et ils sont édifiants. 16,5% des échantillons révèlent en effet la présence de DHEA (ou déhydroépiandrostérone), un stéroïde anabolisant qui figure sur la liste des substances interdites par l'AMA. A titre de comparaison, ce chiffre n’était «que» de 3,4% en 2007 sur un total de 8000 prélèvements ! Plus surprenant encore, c’est le sacro-saint football qui arrive en tête du palmarès des sports les plus touchés avec 21,8 % de positifs à la DHEA, devant le cyclisme amateur (17,6 %), le rugby (16,7 %), l'athlétisme (13,22 %), et enfin le cyclisme professionnel (10,8 %). Quatre autres cas ont par ailleurs été détectés. Trois concernent l’utilisation de testostérone, tandis que le dernier mêle DHEA et testostérone. «Ces résultats sont très préoccupants pour le football et le rugby professionnel», indique Pierre Bordry, le président de l’AFLD dans les colonnes de L’Equipe tout en confirmant que des cas de DHEA avaient bien été mis en exergue en Ligue 1 et en Top 14.
Pas de sanctions envisagées

Mais pas question pour autant de divulguer les noms des sportifs concernés, ni même d’imaginer d’éventuelles sanctions. La raison ? L’analyse des phanères (cheveux, ongles,...) n’est à ce jour pas reconnue par l’Agence mondiale anti-dopage (AMA)…C’est donc avant tout un message de prévention qu’a voulu adresser l’AFLD. «J’ai averti personnellement, outre Bernard Laporte, secrétaire d’Etat aux Sports, les présidents de ces deux fédérations et leur médecin fédéral respectif pour leur signaler l’existence d’une population à risques dans leur discipline, et ils m’en ont remercié, poursuit Pierre Bordry. Mais l’Agence n’entend pas ouvrir de procédure disciplinaire à l’encontre de ces licenciés. Ces analyses, dont le recours est autorisé par le Code du sport, ont pour objet de nous fournir des informations pour cibler ceux qui dévient du droit chemin. C’est un message de prévention très clair que nous leur adressons de surcroît : cessez de prendre ces produits avant que nous les décelions dans vos urines, avec, cette fois, des conséquences certaines.» Car nul doute qu’après de telles révélations, les contrôles risquent fort de se multiplier…"

Ok mais les sanctions dans tout ça?

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