"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



28 octobre 2010

A terre...

Chez les cyclistes, on dit souvent: "il ne faut pas lever les bras avant la ligne d'arrivée...".

J'en ai encore eu la preuve ce matin en me rendant au boulot.
Depuis un peu moins d'un mois, je lorgnais sur mon compteur en espérant atteindre les 10000km cette année. Il ne m'en restait pas tant que ça mais je n'avais pas trop le droit de me disperser ou de rater une sortie. Il fallait tout.

Au début de la semaine, il ne me restait "que" 120km à parcourir. Par habitude, je "relève les compteurs" fin octobre mais le week end prochain, journée du Fan Club de David "oblige", je ne pouvais pas trop compter sur les 2 jours restants...
L'équation était simple, il suffisait de faire 2 allers-retours au boulot (2 x 70km) et le tour était joué.
La météo était clémente, ça s'annonçait bien et tout le monde me disait: "ça va le faire à l'aise." Sauf que...
Ce matin (à 51km de "l'objectif 10000"), sur la piste cyclable de la Vallée de la Save, une motte de terre n'avait pas la même motivation que moi... Alors que je changeais la position de mes mains sur le cintre (opération qui doit prendre une 1/2 seconde), ma roue avant a buté sur cette motte de terre et je suis passé par dessus...

Évidemment, c'est moins glorieux que les coureurs ci-dessus mais bon, c'est comme ça; je me suis retrouvé contre le goudron froid sans trop avoir le temps de comprendre pourquoi. J'ai mis quelques minutes avant de me relever même si une bonne boite comme ça, ça dessaoule! Il m'a fallu un peu de temps pour pouvoir repartir. La douleur était (et est encore) assez violente.

Je suis donc reparti. Je ne pouvais pas m'arrêter si proche de mon but...
Mais d'un autre côté, je me disais sur les kilomètres qu'il me restait à parcourir , qu'il fallait bien profiter de chaque instant car tout peut s'arrêter d'un coup. Plus que ce cap des 10000km à franchir, c'est quand même la santé le plus important finalement.

Et s'il avait fallu que je roule dans la nuit de vendredi à samedi pour y arriver, je pense que je l'aurais fait...

Ce soir, mon compteur est à 10017km et alors?
Ben, ça pique au coude, à la cuisse droite et à l'oeil...
Je ne parle pas du matériel qui lui aussi, a prouvé s'il en était besoin, que Mr Isaac Newton n'était pas une pomme.

PS: je pars jouer à "Dix de chute"...


3 commentaires:

Guillaume a dit…

Salut,

Même loin, je compatis. En ce qui te concerne, je pense que je n'ai pas trop à m'inquiéter. Tant que tu arrives à écrire et à proser sur ton blog...tout va bien.
Niveau matos, pas tro pde dégâts ?

Courage pour te remettre de tes émotions et bravo pour le cap franchi !

Sylvain Dengreville a dit…

Merci!

Côté matos, une guidoline, un levier de frein, une selle, un couvre-chaussure, un collant long, un casque et une patte de dérailleur...
Quand je pense que j'ai monté le nouveau vélo hier soir, je suis assez content de ne pas y fixer l'éclairage... ;-)

Anonyme a dit…

Bonne gamelle, heureusement que Interbet fonctionne pour avoir des nouvelles; j'espère que tout ba bien quand même. AD