"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



04 juin 2013

Le petit dernier (ou pas...)

Chez moi, un vélo ne meurt jamais (ou presque...). Il y a toujours moyen de lui donner une seconde vie (je n'ai pas encore vécu assez longtemps pour savoir s'ils peuvent avoir aussi une troisième, une quatrième, etc...).

Celui-là est arrivé en 1999. A l'origine, ce cadre en scandium (alliage d'aluminium plus léger et plus résistant mis au point par un Scandinave ; d'où le nom...) de chez Easton, était prévu pour équiper une équipe italienne. Après seulement quelques séries hivernales, les Italiens de chez Colombus ont su être convaincants (genre "pot de terre" contre "pot de vin") et ont finalement eu les faveurs des coursiers. Dommage car avec ses 1000g en taille 57, c'était déjà du très léger. Tant pis pour eux, moi, j'y ai eu droit.

Il s'agit du modèle Mortirolo ; nom donné en référence au fameux col italien dont le pourcentage des pentes (versant Mazzo du Valtellina) est plus proche d'un vin rouge que d'une bière, même forte...

Tubes relativement fins pour l'époque, soudures limées, j'avoue avoir passé de belles heures avec. Un peu plus de 10 ans à 9/10000km de moyenne, je pense qu'il a fait son temps.

Quelques victoires au compteur dont, un titre de champion régional sur route (merci Christian !) et un titre de champion régional contre la montre. Rien que pour ça, il ne méritait pas que je m'en sépare. Il a ensuite servi de vélo pour les jours humides (vous savez, les mêmes que depuis plus d'un mois...) jusqu'à ce qu'une chute nous sépare. La douille de direction fendue, je lui avais trouvé un remplaçant. Pas dans mon cœur.

Après un passage par la "case papa" (Merci !), le voici réparé, prêt à repartir ; même si c'est de façon bien plus modérée.

La mode est au fixie (vélo de ville à pignon fixe) et au singlespeed (la même chose mais avec une roue libre). J'ai beau avoir fait beaucoup de piste, je n'ai jamais été trop en confiance avec le pignon fixe (c'est sans doute pour cette raison que je me dépêchais d'en terminer pendant les courses...). Déjà au milieu d'un peloton, alors au milieu des voitures, encore moins évident. Du coup, j'ai bricolé un vélo avec un seul plateau, un seul pignon mais avec une roue libre et des freins.
Roues Shimano Dura-Ace, étriers de freins Dura-Ace, pédalier Dura-Ace, franchement, il y a pire...
Pour le cintre, un Mavic ressorti des cartons et hop ! Le tour est joué.

Il n'y a plus qu'à...





5 commentaires:

Guillaume a dit…

Mieux équipé que mon vélo de route !

Sylvain Dengreville a dit…

Et même avec une selle un peu lourde, on frise les 6.5kg... ;-)

Anonyme a dit…

Merci Papa....

Rzbo a dit…

Le développement me parait grand pour attaquer un col... aucun intérêt sur le plat ^^

https://vimeo.com/59996430

Sylvain Dengreville a dit…

Je lui donnerai une bonne adresse pour acheter ses pneus...