"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



17 août 2013

Whistler VI, version Down Hill...

Et voilà, on y est, c'est le dernier jour. Toutes les bonnes choses ont une fin.

Pour ce dernier jour où la météo n'est vraiment pas folichonne, on reste dans la station pour faire de la descente. Comme je vous ai dit précédemment, quand ça descend, je ne suis pas vraiment en confiance mais au départ, je me dis qu'avec un vélo conçu tout exprès (gros débattements, gros pneus et position adéquate), ça va peut être le faire... 
Que nenni ! Dès que les pourcentages frisent ceux d'un alcool fort, je n'y suis plus du tout. J'arrive quand même à me faire plaisir dans les virages relevés mais quand il faut sauter ou passer des rochers rendus glissant par la pluie, c'est cuit.
Malgré le sponsor, les ailes ne me poussent pas... Mais une fois encore, ça reste très joli.
Après la pause repas au coeur de la station, il est prévu d'accéder à Top of the World (rien que ça !).
Un peu la mort dans l'âme, je laisse partir mes collègues à l'assaut de la montagne prise dans les nuages et, comme ils le confirmeront au retour, sous la pluie qui ne cesse de tomber ; comme s'il ne fallait pas regretter de partir ce soir.
Plutôt que de stresser sur un dénivelé négatif pendant plus d'une heure, j'aime autant rester sur tous ces moments de plaisir que j'ai pu accumuler tout au long de la semaine qui, finalement, a semblé bien courte...
 
Les valises sont faites et dès ce soir, c'est direction Vancouver que nous visiterons demain matin. L'avion, quant à lui, décollera en fin d'après midi.
 
C'est donc ici que se terminent mes aventures canadiennes. 
Ce que j'en retiens... C'est qu'il s'agit effectivement du paradis du VTT, comme les connaisseurs aiment à le répéter. Hormis la chute de Laurent qui y a laissé une clavicule, tous sont unanimes, c'était un voyage hors du commun pour les intégristes que nous sommes.
Ce qui est certain, c'est que je ne referais plus du VTT de la même façon. Je n'irai pas non plus jusqu'à vendre le mien en disant que maintenant que je connais Whitler, je ne peux plus en faire ailleurs mais quand même, la barre est tellement haute maintenant que ça va sembler fade quelques temps. A moi de relativiser et de me dire que quand j'ai monté le Ventoux ou le Tourmalet (pour ne citer qu'eux), ça ne m'a pas empêché de retourner escalader des cols. Au contraire, ça m'a même donné envie d'en découvrir d'autres et de les apprécier à leur juste valeur.

Cette année encore, je n'avais pas fait autant de VTT que je souhaitais mais il va falloir que je m'y remette sérieusement. Ça fait 3h que j'ai arrêté et déjà, je suis en manque !

Dernier point et non des moindres, je ne remercierai jamais assez mon boss et l'équipe de m'avoir "trainé" jusque là.
Chaque jour de cette semaine m'ont donné envie d'apprendre les paroles de la chanson "Merci, patron" et je vous promets que c'est vraiment sincère et que tous les souvenirs que je ramène dans ma tête ne sont pas prêts de s'effacer.

Des preuves s'il en était encore besoin...



What else ?

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