"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



29 décembre 2010

De la chaîne à la courroie...

Pourquoi? Parce que!

Ça faisait longtemps que ça me travaillait (et encore, s'il n'y avait que ça...) et récemment, en en voyant un de près, j'ai craqué. Et plutôt que d'en acheter un tout prêt (commence à manquer de place...), j'ai pensé modifier le petit dernier... Parce qu'en fait, pour mettre une courroie, il faut que le cadre soit "ouvert"; avec une chaine, c'est facile, ça se démonte...
Alors évidemment, au début, ça fait peur mais bon, qui ne "tente rien n'a rien".
J'ai choisi le jour de Noël pour le faire. Ayant mis la voiture au fossé le matin ("Noël en Aveyron, capot dans les buissons"), j'ai pensé que ce jour devait être mémorable jusqu'au bout.
Juste après le repas officiel (on ne peut pas scier délibérément un cadre à jeun), je me suis lancé.
Voici donc la modification en 3 photos:

Avant...
Pendant...
Après...

Voilà, c'est fait! Il reste encore quelques finitions à apporter mais l'idée générale est là.

Plus silencieux... plus propre... différent en fait.
Avec cet avantage non négligeable: pouvoir dormir avec, sans salir les draps!

21 décembre 2010

113

113 jours!
La barre a été placée très haute cette fois-ci. Il s'agit certainement d'un record historique qui aurait sa place dans le Guiness Book.
En effet, le 30 août, mon collègue Paul était le 30000ème visiteur sur ce blog et remportait le, Ô combien convoité, pot de Nutella.
Joueur, j'annonçais que je doublais la mise si le pot n'était pas ouvert avant l'Hiver (aujourd'hui, donc)...
Et bien c'est chose faite depuis ce matin!
Et pendant ces 113 jours, le pot de Nutella était resté devant lui, sur son bureau! Franchement, si ce n'est pas un exploit, je me demande dans quelle catégorie on joue. Certes, il a du se battre bec et ongles pour que le pot ne finisse pas dans des mains "mal" intentionnées mais il a réussi.
Alors, bravo à lui!

Entre nous, je suis sûr qu'avec des crêpes, ça doit le faire...

Et de toute façon, ça n'arrivera pas à la Chandeleur...
En tout cas, je ne prends pas le risque; Paul est trop fort.

28 novembre 2010

Cheeeeese!

8 mai 1945. La fin de la seconde guerre mondiale vient d'être annoncée. Après toutes ses années de résistance en France, mon grand père va faire son service militaire en Allemagne. Histoire de surveiller que le "feu ne se rallume pas"...

A la fin de ces années difficiles, le parfum de la liberté l'amène à vouloir immortaliser certains moments à côté desquels aujourd'hui, on aurait tendance à passer sans faire attention parce que l'on est gavé de tout et que l'on trouve ça normal. En ce moment où il peut à nouveau voir le futur en face, il s'achète un appareil photo.

Un Zeiss Ikon
Il est à la fois un synonyme d'histoire, de liberté, de congés payés qui naissent, d'une envie de partager des moments perdus pendant les années passées à combattre.
Pour l'époque, il s'agit déjà d'un bel appareil. Il est "pliant" avec un soufflet en cuir, possède un retardateur et un objectif Zeiss encore réputé aujourd'hui comme un des meilleurs au monde (on en trouve même sur les mobiles Nokia, c'est dire!). Tout est beau.

Comme un indéfinissable sentiment d'évasion...
A cette époque, il faut prendre le temps de faire une photo. On est loin du numérique. Il faut mesurer l'intensité de la lumière, régler la distance et de préférence, le mettre sur un pied car le temps de pause est assez long. Le flou est chose courante. Pas les pellicules.


Lors de ma dernière escapade en Normandie, mon grand père m'a légué, avec une émotion réciproque, cet objet ô combien magnifique. Pour l'amateur de photos que je suis, sa valeur sentimentale n'a pas d'égale et méritait bien évidemment, quelques lignes ici même s'il n'est pas à pédales.
En quelque sorte, le Père Noël était un peu en avance...

Je ne sais pas encore si je vais pouvoir trouver une pellicule mais je ne peux pas le laisser sans vie. Par amour de la photo, par respect pour son histoire...

PS: mon grand père fête ses 88 ans aujourd'hui...

11 novembre 2010

Vélomobile

C'est ainsi que l'on nomme cet engin étrange:
Quand j'ai croisé son drôle de bolide, je n'ai pas pu m'empêcher; il fallait que je vois ça de plus près. On ne se refait pas...

Son propriétaire, Guilhem, n'est pas un cycliste. C'est juste quelqu'un qui se déplace économiquement, écologiquement et de manière originale. Et ça vient directement des Pays-Bas.

Des vélos couchés, j'en ai déjà vus. Mais caréné comme celui-là, jamais en vrai.
A 3 roues (2 avants de 20 pouces (BMX) et une arrière de 26 pouces (VTT)), il est composé de 2 structures alu (à l'avant et à l'arrière), "raccordées" entre elles par la coque en fibre de verre, renforcée en son milieu.
A l'intérieur, c'est entre le vélo et un cockpit d'avion. Tout y est.
Les pédales automatiques et le pédalier, le boitier de commande pour l'éclairage et les clignotants, un (tout) petit guidon avec de quoi actionner les dérailleurs avant et arrière.
De par son profil parfait en forme de goutte d'eau, on peut espérer atteindre de "grandes" vitesses aisément.
Guilhem qui maintient le 30km/h en forçant sur un vélo normal, atteint presque facilement 12 à 15km/h de plus dans son bolide!

Pour vous donner une idée, je vous recommande sa vidéo (en cliquant sur l'image ci-dessous) faite sur le vélodrome de Bordeaux l'hiver dernier, lors d'une journée spéciale vélos couchés (carénés ou non).

Son blog est ici: http://envelomobile.wordpress.com/

Ça donne des idées, non?

En tout cas, si je trouve un sponsor (il y a de la surface pour communiquer...), je me lâche. Ben oui, c'est vrai, je n'en ai pas un comme ça...


02 novembre 2010

One more Time

Ou plutôt "One Time more".
Voilà mon dernier "joujou"...
Assemblé tout fraîchement la veille de ma gamelle, j'ai été tout content de ne pas avoir installé l'éclairage dessus (et de l'avoir) quand je me suis retrouvé au sol la semaine dernière... Je crois que j'aurais été encore plus malheureux.

Alors évidemment, maintenant, il ne me tarde qu'une chose: vérifier s'il résiste au mur du son.

Affaire à suivre...

28 octobre 2010

A terre...

Chez les cyclistes, on dit souvent: "il ne faut pas lever les bras avant la ligne d'arrivée...".

J'en ai encore eu la preuve ce matin en me rendant au boulot.
Depuis un peu moins d'un mois, je lorgnais sur mon compteur en espérant atteindre les 10000km cette année. Il ne m'en restait pas tant que ça mais je n'avais pas trop le droit de me disperser ou de rater une sortie. Il fallait tout.

Au début de la semaine, il ne me restait "que" 120km à parcourir. Par habitude, je "relève les compteurs" fin octobre mais le week end prochain, journée du Fan Club de David "oblige", je ne pouvais pas trop compter sur les 2 jours restants...
L'équation était simple, il suffisait de faire 2 allers-retours au boulot (2 x 70km) et le tour était joué.
La météo était clémente, ça s'annonçait bien et tout le monde me disait: "ça va le faire à l'aise." Sauf que...
Ce matin (à 51km de "l'objectif 10000"), sur la piste cyclable de la Vallée de la Save, une motte de terre n'avait pas la même motivation que moi... Alors que je changeais la position de mes mains sur le cintre (opération qui doit prendre une 1/2 seconde), ma roue avant a buté sur cette motte de terre et je suis passé par dessus...

Évidemment, c'est moins glorieux que les coureurs ci-dessus mais bon, c'est comme ça; je me suis retrouvé contre le goudron froid sans trop avoir le temps de comprendre pourquoi. J'ai mis quelques minutes avant de me relever même si une bonne boite comme ça, ça dessaoule! Il m'a fallu un peu de temps pour pouvoir repartir. La douleur était (et est encore) assez violente.

Je suis donc reparti. Je ne pouvais pas m'arrêter si proche de mon but...
Mais d'un autre côté, je me disais sur les kilomètres qu'il me restait à parcourir , qu'il fallait bien profiter de chaque instant car tout peut s'arrêter d'un coup. Plus que ce cap des 10000km à franchir, c'est quand même la santé le plus important finalement.

Et s'il avait fallu que je roule dans la nuit de vendredi à samedi pour y arriver, je pense que je l'aurais fait...

Ce soir, mon compteur est à 10017km et alors?
Ben, ça pique au coude, à la cuisse droite et à l'oeil...
Je ne parle pas du matériel qui lui aussi, a prouvé s'il en était besoin, que Mr Isaac Newton n'était pas une pomme.

PS: je pars jouer à "Dix de chute"...


21 octobre 2010

Givré

Bon, c'est vrai, je reconnais que vu de l'extérieur, on peut trouver ça un peu dingo mais que voulez vous, j'aime ça.

Ce matin, la température était de 1°C dans la Vallée de la Save (ligne du haut sur mon compteur).
J'avais donc mis mon "habit de lumière" comme chaque jour où je pars en vélo vers le boulot. A 7h, il fait encore nuit et le soir au retour, il fera déjà nuit. Pas trop le choix.

J'aime pédaler et il en faut beaucoup pour m'arrêter. Alors, une température basse, du moment qu'il ne pleut pas, je m'en fiche un peu.

Ce n'est ni par snobisme ni par économie que je fais le trajet deux fois par semaine; c'est uniquement par plaisir.
Le plaisir d'être en contact avec la nature.
Elle est belle la nature qui nous entoure mais j'avoue que lorsque je suis pris dans un bouchon en voiture, j'ai du mal à savourer...

Pour illustrer ces propos, voici quelques photos prises aussi bien le matin que le soir...

Avant la pluie...
Matin...
Matin...

Matin...
Matin...
Soir...
Soir...
Voilà, je ne cherche pas à vous convaincre mais je voulais partager...

Et arrêtez de me souhaiter "bon courage!" quand je monte sur mon vélo; je n'en ai pas besoin. En fait, c'est quand je ne peux pas rouler que j'en ai le plus besoin...

P.S.: et si vous avez une méthode pour prendre des lièvres ou des chevreuils en photo, je suis preneur parce que là aussi, croiser un de ces animaux (aussi "banal" soit-il), ça a, pour moi, quelque chose de magique...

06 octobre 2010

Azur au Roc


La fin de saison est là et comme chaque année, direction Fréjus pour le Roc d'Azur.

Le Roc d'Azur, c'est le rendez-vous incontournable des amoureux du VTT et du matériel. La nature et le salon vous tendent les bras, il n'y a plus qu'à se laisser porter par la passion...

Le soleil et la mer sont là, le vent aussi. Moi, ça m'arrange mais visiblement, les plus gênés sont les... moustiques. Bien fait! Ça leur apprendra...

Il y en a pour tout le monde,
il suffit de suivre la bonne flèche...

Pendant que Thibaut gagne son 2ème Roc Master (vieux mais pas trop), avec Joël et Régis, on commence le Roc par la "course/rando" (c'est chronométré mais nous, on la fait en balade) du vendredi.
Le jeudi soir, dans la voiture, Joël me donne une idée. Il ne me faut pas trop longtemps pour me décider... Ceux qui me connaissent savent qu'il ne m'en faut pas beaucoup...
Certains restent sceptiques mais pas grave; nous, ça nous a fait rire. Je changerai quand même de monture au bout de 200m. Je veux bien faire le clown mais je ne suis pas maso.
Une fois sorti de la base nature, ce sont les grandes pistes et les singles qui s'enchainent. Toujours un œil sur le soleil et l'autre sur la mer...
Franchement, il y a pire...

Joël au bord du Grand Canyon...

Cette année, la marque Cannondale me prête un vélo (là aussi, il y a pire). Seul le déséquilibre visuel qu'apporte la fourche "mono-bras" est déroutant mais après, ça fonctionne très bien. Si bien qu'il faut très peu de temps pour ne plus y penser. D'autant qu'une fois en position, on ne la voit quasiment pas.

Après notre escapade dans l'arrière pays, on revient par le fameux "Chemin des Douaniers" (ou "des Contrebandiers"? En fait, je ne sais jamais mais je me dis que si les douaniers sont là, c'est sans doute parce que les contrebandiers y passaient aussi...).
Le samedi et le dimanche sont réservés pour explorer le salon et "refaire le monde" avec les potes. Je ne vais pas vous mettre toutes les photos mais quelques échantillons choisis...

Cette année, Milka et Hutchinson font dans le gonflage...
C'est un peu le pot de terre contre le... bovin.



Quand je vous dis qu'il y en a pour tout le monde...

Comme quoi, un pédalier peut aussi être très beau...

Pendant ce temps, d'autres s'envoient en l'air. Malheureusement, l'atterrissage n'est pas toujours aussi esthétique que l'envol...

Certains ont monté leur Grand-Bi à l'envers...

D'autres ne peuvent pas se passer de leur Tigrou...

Si je devais en retenir un pour le vélo de l'année, je pense que je choisirais celui-ci. Pas forcément pour la taille de ses tubes (j'ai beaucoup de mal à croire que les tests sont faits en soufflerie...) mais pour le concept du vélo complet (pédalier monobloc, potence "ajustable", etc...)

Et "enfin", le vélo utilitaire qui va bien...
Avec ses vitesses dans le moyeu, ses freins à disque et sa courroie à la place de la chaine...

Voilà. De toute façon, vous n'avez qu'à venir l'année prochaine... Avec 17000 inscrits sur les parcours vélo cette année (je vous laisse imaginer ce que ça donne avec la famille et les amis...), on n'est pas à quelques personnes près.
Alors, prenez date dès maintenant, vous ne viendrez pas dire que vous ne le saviez pas...