"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



31 mai 2008

Logique féminine?

Même si une certaine raison m'empêche d'en acheter et d'en consommer régulièrement, sauf à l'occasion d'un pari gagné ou à la saison des crêpes, ça ne m'empêche pas d'errer dans le rayon Nutella de temps à autres...
Et cette semaine, je me suis marré tout seul en y passant! Il y avait un livre posé sur les pots. J'ai d'abord pensé à une erreur ou d'un regret d'achat et finalement, vu le titre de l'ouvrage, il s'agissait plus d'une logique incontournable qu'autre chose: Le chocolat est bon pour la santé... psychologique du moins!
La personne qui l'a posé là s'en est rappelé et a fait échange...


J'adooooooore cette logique!



26 mai 2008

La bicyclette et le vélo


Voici un extrait de "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules" de Philippe Delerm. J'adore ce livre et ne pouvant que lire ou regarder la télé ces jours-ci, je l'ai reparcouru avec bonheur... Je voulais partager ce passage:

"C'est le contraire du vélo, la bicyclette. Une silhouette profilée, mauve fluo dévale à soixante-dix à l'heure: c'est du vélo. Deux lycéennes côte à côte traversent un pont à Bruges: c'est de la bicyclette. L'écart peut se réduire. Michel Audiard en knickers et chaussettes hautes s'arrête pour boire un blanc sec au comptoir d'un bistro: c'est du vélo. Un adolescent en jeans descend de sa monture, un bouquin à la main, et prend une menthe à l'eau à la terrasse: c'est de la bicyclette. On est dans un camp ou bien de l'autre. il y a une frontière. Les lourds routiers ont beau jouer du guidon recourbé: c'est de la bicyclette. Les demi-course ont beau fourbir leurs garde-boue: c'est du vélo. Il vaut mieux ne pas feindre, et assumer sa race. On porte au fond de soi la perfection noire d'une bicyclette hollandaise, une écharpe flottant sur l'épaule. Ou bien on rêve d'un vélo de course si léger: le bruissement de la chaîne glisserait comme un vol d'abeille. A bicyclette, on est un piéton en puissance, flâneur de venelles, dégustateur du journal sur un banc. A vélo, on ne s'arrête pas: moulé jusqu'aux genoux dans une combinaison néospatiale, on ne pourrait marcher qu'en canard, et on ne marche pas.
C'est la lenteur et la vitesse? Peut être. Il y a pourtant des moulineurs à bicyclette très efficaces, et des petits pépés à vélo bien tranquilles. Alors, lourdeur contre légèreté? Davantage. Rêve d'envol d'un côté, de l'autre familiarité appuyée avec le sol. Et puis... Opposition de tout. Les couleurs. Au vélo l'orange métallisé, le vert pomme granny, et pour la bicyclette le marron terne, le blanc cassé, le rouge mat. Matières et formes aussi. A qui l'ampleur, la laine, le velours, les jupes écossaises? A l'autre l'ajusté dans tous les synthétiques.

On naît bicyclette ou vélo, c'est presque politique. Mais les vélos doivent renoncer à cette part d'eux-mêmes pour aimer - car on n'est amoureux qu'à bicyclette."


Je ne serai pas aussi sectaire que l'auteur en disant que du moment que ça a 2 roues et des pédales, l'amour est possible, à vélo comme à bicyclette... Ou alors, c'est que je suis autant l'un que l'autre...


22 mai 2008

Comme si ça ne suffisait pas...

Bonne nouvelle, mon dos va mieux. La dernière infiltration a fait son effet (en plus du reste) et je pense que pour cette fois, ça devrait aller.
Le rhumato ne m'ayant interdit que le VTT, je continue donc à rouler (tranquillement) sur la route.
Hier mercredi, jour d'entraînement de "mes" minimes, je décidais de rallonger un peu avec Mathieu (junior).

le "pack" des minimes

Nous voilà donc partis faire un petit tour du côté de Vacquiers et Montjoire (un jour, vous aurez droit au profil de l'étape...) pour finir cette belle journée ensoleillée. En rentrant, entre Montberon et Pechbonnieu, ça circule pas mal le soir. Le trottoir sert aussi de piste cyclable et pour discuter avec Mathieu, je lui dis de rester sur la route et que moi, je vais monter sur la piste. Et là, malgré les 6726 fois (hors taxes) où j'ai sauté un trottoir sans difficulté, je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas levé la roue avant assez haut... Elle est retombée dans le caniveau et comme j'étais déjà en extension pour passer la roue arrière, j'ai eu l'occasion, quelques instants, de me prendre pour Superman! Quelques instants seulement...

comme Sylvain...

Les bras tendus vers l'avant, je me suis littérallement écrasé sur le trottoir, les mains prises en sandwich entre le goudron et ma cage thoracique... Ça pique!
Je passe sur les détails du retour à la maison en vélo et sur l'acheminement aux urgences avec Arthur (qui me doit encore une "assistance rapatriement urgences" mais je ne suis pas pressé ;-)) mais le résultat est là: fracture d'une côte, côté gauche...
Rien aux mains, rien ailleurs, vélo intact (bien que ce soit secondaire), je me dis que finalement, je m'en sors plutôt bien car la tête en avant, même avec le casque, c'est fragile.

Alors une fois encore, c'est dans les côtes que j'ai mal et que c'est certain, les côtes, ce n'est pas mon truc!

Arrêté une dizaine de jours, je vais donc suivre la fin du Giro devant la télé en attendant de pouvoir remonter sur mon fidèle destrier qui gratte déjà à la porte pour sortir!


16 mai 2008

Plein le dos!

Peu prolixe ces derniers temps j'avoue et je le regrette, j'avais la tête ailleurs. Je l'ai toujours un peu c'est vrai mais là, davantage...
Il y a une expression qui dit "en avoir plein le dos" (des fois, à force, ça descend même plus bas mais je ne souhaite offusquer personne) et là, c'est un peu ça.
Opéré d'une hernie discale (on m'a enlevé un disque intervertébral) le 13 octobre 1997 (lendemain de la victoire de Laurent Brochard au Championnat du Monde à San Sebastian pour ceux qui s'en souviennent) suite à une chute en VTT, s'en étaient suivis de longs mois de galère. La compétence de ceux qui se sont occupés de moi, la patience de mes proches et la volonté de remonter au plus vite sur le vélo m'ont permis de m'en sortir. J'avais bien quelques séquelles (je parle du dos, pffff!) mais suffisamment peu pour y faire attention.
Et puis l'année dernière, le 28 janvier, jour où Maryline décrochait l'Arc en ciel, il y a eu cette autre chute, sur le verglas (voyez, je le dis toujours: "attention au verglas!" et on ne fait jamais attention) qui avait réveillé ces douleurs lombaires. Anti inflammatoires, ostéo et cortisone avaient eu raison de ces maux.
Mais là, un an après, ils sont de retour et plus forts encore...
Alors bon, après 15 jours de cortisone, 3 jours sous morphine, il fallait passer à l'étape suivante.
Donc, IRM mardi dernier et là: surprise! Telle une queue de lézard, ça a repoussé! La probabilité étant quasi la même que de gagner au loto (à choisir...), ça fait ch...
Hier soir, séance rhumatologue qui pense que le traitement a fait son office mais a quand même tenu à faire une petite injection para vertébrale, de la sus-nommée cortisone en liquide cette fois-ci, histoire de bien faire comprendre à cette hernie, qu'elle n'aura pas le dernier mot.
Quand je suis sorti de la clinique, j'aurais pu faire le "moon walk" aussi bien en avant qu'en arrière tellement l'impression de marcher sur des nuages était forte!
Pour le moment, c'est stand-by en souhaitant que le prochain rendez-vous dans 10 jours, donne raison à ce rhumatologue bien sympathique. Toutefois, le VTT est proscrit pour le moment pendant quelques temps (à cause des vibrations) mais heureusement, j'ai encore droit au vélo de route car le fait d'être penché en avant, "ouvre" les vertèbres et soulage.
D'un autre côté, ça tombe bien parce quand on en a plein le dos, il vaut mieux "bouffer" du goudron que de le fumer! Et là, franchement, il ne me restait plus que ça...

Un petit dessin explicite vallant mieux qu'un long discours, voici la chose schématisée. La flèche bleue montre la protrusion discale qui appuie sur le nerf sciatique. Personnellement, au bout de tant de temps, je l'appelle nerf chiatique parce que quand ça fait mal 24h/24, ça commence à faire beaucoup...


Un peu d'optimisme quand même: tant qu'on a mal, c'est qu'on est en vie...

04 mai 2008

"THE" rando VTT gastronomique

Loin des rassemblements de masse comme le Roc d'Azur où, malgré tout, l'esprit de compétition demeure, il existe dans notre région, des "petites" randos gastronomiques qui valent sincèrement le détour.
A Nauviale (dans mon Aveyron d'adoption), c'est le cas, chaque année au mois de mai. Au milieu des vignes qui font le Marcillac et le ratafia, les terres rouges du Vallon regorgent de chemins bien sympathiques pour les vététistes gourmands.
Pour la 7 ou 8ème fois (quand on aime, on ne compte pas!), j'ai fait le déplacement. Soleil pré-estival, chemins légèrement gras (histoire de se sentir moins seul...), tout était là pour passer une journée idéale. Mon beauf David est bien sûr de la partie puisqu'il habite à côté.
Nous optons pour le 45km, surnommé "l'Audacieuse", qui sera parsemé de... 8 ravitaillements!

Oui, je sais, ça peut sembler énorme et pourtant... ça l'est :-p

Du vin rouge, du ratafia, mais aussi toutes sortes de boissons non alcoolisées (ni Isostar ni Overstim ici...) pour les liquides, et ensuite, pâté, saucisson, grillades, tartines de Roquefort (avec ou sans miel!), pompe à l'huile, fouace (gâteaux locaux), chocolat, oranges et fruits secs pour les solides... Autant dire que l'hypoglycémie est le dernier de nos soucis...


Toutefois, on aurait tort de croire que c'est facile car l'Aveyron fait partie de ses départements qui ne sont jamais plats. Pour avoir droit à tout ça, il faut se le gagner.




L'ultime ravitaillement est constitué de crêpes (avec confiture ou Nutella mais on peut en prendre (et plusieurs...) de chaque...) et franchement, c'est bien que les 2 derniers kilomètres à parcourir soient plats...




Voici aussi le profil de l'étape du jour et contrairement à ce que l'on pourrait croire, Magoo n'est pour rien dans le tracé...