Dès le lendemain de Nauviale et de ses crêpes (comme s'il n'y avait que ça...), je troquais mon VTT contre mon vélo de route pour prendre le départ de L'Orbea Octogonale à la Primaube (12).
Cette année, je faisais le circuit intermédiaire (93km) et finalement, bien m'en a pris car plus long, je n'aurais pas pris un tel plaisir.
La veille, je retrouve Laurent. Nous avions pris notre première licence ensemble, à la Primaube, en cadet 1 (je vous épargne l'année). De prendre le départ de cette cyclosportive tous les deux, devant le siège de notre premier club, ça fait toujours un petit quelque chose. On y pense, bien évidemment, mais je crois que le plaisir est plus grand que la nostalgie.
La veille, je retrouve Laurent. Nous avions pris notre première licence ensemble, à la Primaube, en cadet 1 (je vous épargne l'année). De prendre le départ de cette cyclosportive tous les deux, devant le siège de notre premier club, ça fait toujours un petit quelque chose. On y pense, bien évidemment, mais je crois que le plaisir est plus grand que la nostalgie.
Ce jour là, il fait froid, les habits d'hiver sont de sortie. Du coup, au dernier moment, Serge (sponsor de l'épreuve) m'abandonne en claquant des dents. Avant d'y retrouver Laurent, nous devions pédaler ensemble. Tant pis, l'année prochaine.
De plus, le vent du nord n'arrange pas les choses. On l'aura de face tout le retour.
De plus, le vent du nord n'arrange pas les choses. On l'aura de face tout le retour.
Ce qui s'est passé tout au long du parcours n'a finalement que peu d'importance hormis le fait que malgré les côtes (où Laurent était plus à l'aise) et les descentes (où j'étais plus lourd), on s'est rapidement retrouvé dans le même groupe. Un groupe d'une vingtaine qui, au gré des kilomètres, perdait quelques unités mais rattrapait également ceux qui étaient partis trop vite.
Pour le retour vent de face, j'ai eu la chance de trouver dans mon groupe, un gars plus haut et plus lourd que moi (si si, je vous jure). Je me l'étais "approprié" en l'expliquant clairement aux autres du groupe: "celui là, c'est le mien! Et de toute façon, derrière moi, vous serez encore suffisamment à l'abri...".
Une fois encore, je reconnais que les kilomètres sont passés vite pour ceux qui supportaient le fait que je parle tout le temps. Par contre, pour les autres, désolé...
La dernière descente me fera prendre quelques dizaines de mètres sans pédaler (j'en avais lâché autant sur mon "abri naturel") et mettra le reste du groupe en file indienne et peut être un peu dans le "rouge" à vouloir suivre.
Du coup, au pied de la dernière difficulté (à 10km du but, il y a une bosse de 3km à 6% suivie de longs faux plats montants vers la ligne d'arrivée. Vent de face, évidemment...), Laurent démarre sèchement et s'en va seul. Je monte au train mais finalement, décroche un à un ceux qui avaient trop œuvré dans la descente! Je reviens sur 2 gamins de 50 et 61 ans (!) qui roulent finalement assez fort sur le plat.
Je passe en klaxonnant devant chez mon filleul à 12h18. 4mn en retard sur le meilleur horaire que je lui avais donné la veille...
Et finalement, après 10km passés à plus de 183 pulsations (oups!), je reviens sur Laurent dans les tous derniers hectomètres. On passera la ligne ensemble avec le même sourire qu'au départ.
Une très bonne journée remplie de souvenirs à partager (en regrettant toutes les côtes sinueuses qui après tant d'années, ont souvent été remplacées par des lignes droites...).
Et pour ceux qui aiment les chiffres (moyenne, etc...), il faudra repasser une autre fois parce que quand on aime, on ne compte pas!
Allez, je mets quand même le profil du parcours pour faire joli:
P.S.: Ah au fait, vous avez vu, ce n'est pas un dossard, c'est une plaque... Comme à Nauviale.