"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



17 février 2012

Robert Marchand, mon héros !

Qui a déjà entendu parler de Robert Marchand ?
Certainement, très (trop) peu d’entre vous.

Mr Marchand est né le 26 novembre 1911 à Amiens.
Du haut de ses 1,58m, il a été tour à tour, prof de gym, puis planteur de canne à sucre au Venezuela, bûcheron au Canada et enfin, maraîcher en France.
Il a pris sa retraite en 2000 à 89 ans !

Son pêché caché ? Le vélo (oui, parce que jusque là, on avait très peu de points communs)…

Et Robert roule depuis toujours ! En 2011, il a parcouru plus de 7000km ! Tous les jours, quelque soit la météo, il fait ses 40km quotidiens…
En 2005 (à 94 ans), il avait même bouclé Bordeaux-Paris en 36h !
Pour avoir participé à L’Ardéchoise en 2011 (pour la 12ème fois!), un col porte désormais son nom…


Et là, aujourd’hui, comme un pied de nez à l’âge de ses artères, comme pour tirer la langue à la nature et la vieillesse qui lui courent après, il vient de battre, sur la piste à Aigle (Suisse), le record de l’heure dans la catégorie « + de 100 ans ». J’adoooore.

On s’en fiche un peu du record (24.251km quand même !) qui, soit dit en passant, n’avait jamais été établi mais voilà, le fait de pédaler encore avec la conviction d’un minime ou d’un cadet, d’aller au bout de ses rêves pour tenter l’impossible, c’est énorme.

Alors évidemment, il mérite une statue, ne serait-ce que dans mon cœur. Mais par contre, même s’il n’est plus là pour le voir, je tiens à le prévenir : si j’ai la chance d’arriver à 100 ans (les mauvaises herbes ne crèvent pas facilement et par expérience, c’est de famille…) avec la même santé que lui, le record, je m’y attaque !

Chapeau MONSIEUR Marchand ! Et Merci!
Vous venez de me fixer un objectif à long terme.

PS : non Jeannie, toi, tu sors…

10 février 2012

5 semaines en bas longs?

Non, il ne s'agit pas là du roman de Jules Verne. 

D'abord parce que les montgolfières, ça ne me plait pas. Ça ne manque pas d'air et puis, c'est toujours à changer de direction en fonction du vent. Gonflant.
Il s'agit de bas longs, de collants ou de jambières pour les moins frileux. Tout ça parce que la planète se réchauffe et qu'il n'y a plus de saisons (je ne fais que répéter ce que j'entends depuis des années...).
Enfin bon, mine de rien (on dit aussi "gisement épuisé"), ça caille depuis 15 jours déjà et malgré Sainte Luce et avoir cru que je me remettais à rouler en semaine, rien de tout cela.

 Celui qui marche sur les pas d'un autre ne laisse jamais de traces...

Le froid est là: jusqu'à -13° hier matin et -5° dans la journée, la neige tombée dimanche dernier n'est pas prête de fondre. Même si ça se réchauffe doucement, il serait étonnant que les températures deviennent positives (comme Jeannie et Alberto?) avant encore quelques temps...


Je me pose donc la question de savoir si je vais passer 5 semaines en bas longs et être obligé de laisser le vélo au garage en cette période inhabituelle de repos. Parce que franchement, risquer une plaque de verglas (comme en 2007) ou attraper une pneumonie parce que l'air inspiré est beaucoup plus froid que la température du corps, très peu pour moi. 


"Et le home-trainer?" me direz-vous. J'avoue sincèrement que ça me pète les rouleaux (facile) de pédaler sur place, face à la télé dans le meilleur des cas. C'est tellement un supplice pour moi que je préfère encore ne rien faire. J'en ai fait 3 fois en 10 ans. Une fois après l'opération de l'appendicite, une fois après une côte cassée et une autre fois... ça devait être dans un cauchemar en dormant!

En attendant, d'un œil, je regarde le Tour du Qatar à la télé (belle victoire de Demare aujourd'hui) où les coureurs transpirent et la sueur brille sur leurs cuisses et leurs bras déjà bronzés (un peu moins de chance côté Tour Méd...). Et de l'autre oeil, je surveille Météociel plus que de raison et dépité par cette couleur bleue, synonyme de prévisions polaires.

Comme me disait encore tout à l'heure mon copain Christian (dans le même mode de veille que moi et de stress non-évacué par notre dose de sport hebdomadaire): "si je vais acheter des clopes, je t'en ramène?"
Peut être pas quand même mais... n'oublie pas les allumettes!

Les rennes du Père Noël arrivés sur le sable, c'est quand même un signe, non?