Rien d'officiel dans cette "épreuve".
Guillaume et Céline avaient déjà effectué l'aller-retour à vélo jusqu'à Castelnaudary et ça a donné des idées à Véro, l'initiatrice de ce périple gastro-sportif.
L'objectif annoncé est donc simple. On part de chez nous à vélo, on va jusqu'à la capitale du cassoulet, on mange la spécialité locale, et on rentre. A peine plus de 80km le matin, et autant l'après midi, le ventre plein.
Reconnaissons que le petit déjeuner n'a pas grand chose d'appétissant mais c'est comme ça, 165km dans la journée, il faut quand même faire les choses bien.
8h30, on décolle. Il ne fait que 11 degrés et le ciel est nuageux. Frédéric, Philippe, Teddy, Guillaume, Véro et moi partons tanquillement, à la fraîche. On longe le Canal latéral à la Garonne jusqu'à Toulouse. Un peu avant la ville rose, on y retrouve Ludivine et Jean-Claude.
On pourrait longer le Canal du Midi dès les Ponts-Jumeaux mais nous faisons un petit crochet en longeant d'abord la Garonne, puis passons par le Capitole.
Ah, les feux de la rampe...
On rejoint le Canal du Midi à Port Saint Sauveur. "MountNpass, le plaisir à vélo" n'est plus là pour nous remettre les musettes distribuées la veille à tous les cyclistes. Tant pis, une autre fois...
Nous passons Castanet et Frédéric crève. Pause forcée de quelques minutes.
Nous repartons, bien aidés par un vent de nord-ouest.
A Gardouch, pause à L'Estanquet, petit café sympa, situé idéalement sur la piste cyclable.
Nous sommes tous en vélo de route. Aussi, avant la fin de la partie goudronnée, lorsque l'on atteint le département de l'Aude, nous bifurquons sur la petite route de campagne qui mène à Baraigne. Le peu de dénivelé de la sortie se situe là.
Quelques kilomètres plus loin, à Mas-Saintes-Puelles, nous retrouvons Carole et Matisse (6 ans).
Nous arrivons alors à Castelnaudary, un peu après 12h30. Nous avons bien roulé mais sans exagérer, il faut dire que l'on n'est qu'à la moitié de notre journée...
Sur la porte du restaurant, les logos sont explicites : tout n'est pas autorisé...
Nous retrouvons Sophie, Nathalie, Céline, Manon et mon copain Lilian, venus faire l'assistance rapatriement et partager avec nous, ce moment festif.
Le cassoulet servi à L'Escapade est une "tuerie".
Vous n'êtes pas obligés d'y aller à vélo, tout le monde est accepté.
Un cassoulet, du Fitou (vin rouge), un dessert, un café et quelques avions plus tard, nous prenons le chemin du retour.
Il est évident que le vent souffle plus fort qu'à l'aller. Et jusqu'au pied de la côte de Baraigne, il y a peu d'abri dans la plaine. Ça promet...
Je fais alors le choix de rejoindre plus tôt le Canal du Midi, même si nous devons prendre 2 kilomètres de chemin de terre. C'est sec et peu caillouteux, ça va plutôt bien malgré nos pneus lisses.
Les platanes nous offrent un abri conséquent, autant en profiter.
Nous roulons un peu moins vite qu'à l'aller mais peu importe, on se régale. Le cassoulet était si bon que personne ne s'en plaint et que la digestion se fait sans souci. C'est un signe, non ?
Pas mal de kilomètres et quelques pauses plus tard, nous voici arrivés à Port-Sud, près de Ramonville. La densité de promeneurs (à pied, à vélo, en poussette, en rollers, etc...) est importante le dimanche, ça devient compliqué.
Cette fois-ci, nous traversons Toulouse en longeant tout le Canal. Nous passons devant la gare puis reprenons le Canal latéral à la Garonne aux Ponts-Jumeaux.
Jean-Claude bifurque alors sur la droite, suivi peu de temps après par Ludivine.
Il reste alors une dizaine de kilomètres jusqu'à Saint Jory. Tout se passe pour le mieux et nous arrivons sans encombre.
165km plus tard, nous voici revenus, avec le même sourire qu'au départ. Heureux d'avoir partagé une magnifique journée.
Vélo, Canal du Midi, bonne bouffe et ami(e)s, what else ?
PS: Allez, un scoop : la prochaine fois, je vous parle de Corse et de Roc d'Azur...