Lors de ce week end plus que printanier, une vingtaine de collègues de travail de mon pote Christian, a choisi de longer le Canal du Midi, entre Baziège (sud de Toulouse) et la Méditerranée. En vélo, bien évidemment.
Pour ma part, j'ai choisi de les accompagner une partie de l'aller le samedi. Je me garde le dimanche matin pour pédaler avec les djeuns du club.
7h40, je décolle de la maison, je dois retrouver toute la troupe vers 9h à la gare de Baziège.
Je coupe à travers la ville. Je tiens à préciser que les gens qui trouvent qu'il y a trop de monde le samedi, rue d'Alsace Lorraine, se lèvent certainement trop tard!
J'aime le Canal du Midi. J'ai déjà fait un article dessus (ici) mais je ne m'en lasse pas. Quelque soit la saison, je le trouve attrayant.
En cette saison, tout est vert. Les herbes le bordant sont un peu hautes, ses platanes le rendent frais. Une légère brume matinale le recouvre par endroits.
Les vélos sont déchargés des voitures et on commence à remplir le camion assistance. On fume la dernière cigarette!
A 9h30 précises, on met le cap vers la mer (comme GG).
Bonne humeur, convivialité, tout le monde a le sourire. Ça fait vraiment plaisir à voir.
On en profite pour crever une première fois.
Pique-nique, un peu de vin, un peu de gâteau au chocolat fait avec amour et amené dans une de mes sacoches, on est déjà prêt à repartir.
C'est là que j'abandonne mes compagnons de route en faisant demi-tour. J'aurais pu aller plus loin mais j'ai déjà 80km au compteur, faut penser à rentrer...
Le vent est un peu défavorable. Je quitte le bord du canal et prend la grande route. C'est certes moins bucolique, mais le bitume offre un meilleur rendement.
Je traverse Castelnaudary puis j'en profite aussi pour "gravir" un col. Bon, ok, il culmine à 189m mais ils n'avaient qu'à pas mettre de panneau, ça éviterait de tomber dedans...
A partir de Port Lauragais, tout le chemin de halage est goudronné. Pas la peine de s'embêter avec les voitures, du coup.
A Villefranche de Lauragais, je rattrape un tandem. Il vient de rentrer sur la piste cyclable et roule à la même vitesse que moi. L'avantage, c'est qu'il offre un superbe abri contre le vent. Après l'avoir salué et demandé l'autorisation (même si je ne m'accroche pas à la selle), je me mets derrière. Même lorsque le pilote s'arrêtera soulager un besoin naturel, je l'attendrai. Trop bien derrière.
Nos trajectoires divergent à Castanet Tolosan. De toute façon, la densité de trafic a sensiblement augmenté (entre les vélos et les rollers) et une vitesse supérieure à 30km/h n'est pas forcément sécurisante.
Un peu après Ramonville (cité chère aux Petits cahiers de Fred), je retrouve Thibaut, venu à ma rencontre.
Voici donc ma première "longue" expérience avec des sacoches le long du Canal du Midi. Un régal.
Le vélo est prêt (à mon avis, puisqu'il n'a pas cassé à Paris-Roubaix, il peut passer partout), le mental aussi alors, il n'y a plus qu'à!
Suite au prochain épisode (en juin)...