Depuis quelques années maintenant, j'ai pris l'habitude de finir la
saison VTT en faisant une escapade méditerranéenne (à Gruissan cette
fois-ci, dans le massif de La Clape), histoire de gagner quelques degrés
manquants à Toulouse ou encore, d'y trouver les rayons de soleil qui
font défaut.
Samedi, ça n'a pas dérogé à la règle: +5 degrés et surtout, un ciel tout bleu. Seul bémol, un vent plutôt fort qui nous obligera, dès le départ, à nous pencher suffisamment pour ne pas être emportés. Perso, je ne crains pas grand chose mais quand même; pire qu'une rafale de vent, il y a la rafale derrière...
Samedi, ça n'a pas dérogé à la règle: +5 degrés et surtout, un ciel tout bleu. Seul bémol, un vent plutôt fort qui nous obligera, dès le départ, à nous pencher suffisamment pour ne pas être emportés. Perso, je ne crains pas grand chose mais quand même; pire qu'une rafale de vent, il y a la rafale derrière...
Nous sommes 8 au départ et là encore, on se régale.
La trace GPS proposée par Francis est fantabuleuse. Au milieu des pins la plupart du temps, on ne reste jamais bien longtemps sans apercevoir la Grande Bleue...
La trace GPS proposée par Francis est fantabuleuse. Au milieu des pins la plupart du temps, on ne reste jamais bien longtemps sans apercevoir la Grande Bleue...
Les chemins à l'abri du vent alternent avec les mono-traces caillouteux. L'humidité se fait sentir par endroits car il a plu dans la nuit mais le sol est relativement sec. Presque partout...
Dans ce périple aux senteurs d'aromates, nous attaquons la face est de la Clape en direction de la fameuse vigie qui domine le golfe.
C'est la saison: les feuilles mortes se ramassent à la pelle... ou au dérailleur. Des fois, l'épaisseur du tapis de feuilles est tel que l'on n'a pas pied (feuilles... papier... bon, ok, je sors...).
Après avoir fait une boucle vers le nord, on redescend "doucement" vers Gruissan. C'est là que, passant sur un petit pont de bois comme les aimait Yves Duteil, ma roue avant dérape sur les planches humides... Pas le temps de me rattraper, je tombe comme une m.... en prenant soin de me rentrer le coude gauche dans les côtes. Au sol pendant quelques minutes, je n'ai pas trop d'hésitations sur le diagnostic. Cette douleur, je l'ai déjà connue deux fois et pour moi, c'est évident, c'est cassé.
Une fois le souffle repris, je ne tarde pas trop à repartir. Tant que c'est chaud, il faut en profiter. Seulement quelques kilomètres pour rejoindre la voiture mais la moindre descente, tapie de cailloux comme la Clape sait les agencer, est un cauchemar.
En attendant que les copains finissent leur tour (pour une fois que c'est moi qui prend un raccourci...), je pars à la recherche d'une pharmacie (allez-y, faites vous plaisir...) et traîne sur le bord de mer. C'est quand même joli mais au fur à mesure que je me refroidis, la douleur est de plus en plus vive.
Au retour sur Toulouse, je passe par la case "urgences". Visiblement, c'est "soirée étudiantes" car malgré mon insistance et ma douleur à 8,5 "hors taxes" sur une échelle de 1 à 10, elles ne trouvent rien sur à la radio.
Je prends donc mon mal en patience et me dis que finalement, si rien n'est cassé, ça passera.
36h plus tard, la douleur étant toujours présente et pernicieuse, je repasse une radio. Et là, pas de doute possible, la fracture est bien visible.
Voilà, je pars pour quelques semaines de repos forcé et contrairement à mon article précédent, la Sainte Luce n'aura que peu d'incidence sur mes sorties hivernales cette année...
Et entre nous, les côtes m'ont toujours fait mal mais là... c'est pire!