"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



13 juillet 2008

Comme un gamin...

Une fois n'est pas coutume, le Tour de France était à Toulouse ce week end. Arrivée et départ dans la Ville Rose, nous sommes chanceux.
Et pourtant, plus jeune (ça fait longtemps...), je ne faisais pas partie des aficionados qui se déplacent en masse pour voir passer la caravane publicitaire et le peloton. Tout passe si vite quand on est au bord de la route que finalement, on en voit plus à la télé. Il y a certes, cette magie de l'événement mais j'avoue, ce n'était pas mon truc.
Et là, comme un imbécile qui aurait changé d'avis, j'y suis allé. Mais avec l'aide d'invitations et autres "pass" (merci les "sponsors" et excellents logisticiens, même à distance...), j'ai découvert la course sous un autre angle. Le meilleur selon moi, celui des coulisses...

Ça commence donc samedi. Temps pourri, cafés pleins, les parapluies fleurissent et les chaussures d'été déteignent aux pieds. Grâce à notre "Pass Média/Zone Technique", nous avons le bonheur d'accéder au bus des journalistes radio situé sur la ligne. Europe 1 et un certain Cyrille Guimard nous y accueillent. Dans la bonne humeur, on y croise également Luc Leblanc ou encore Jean François Bernard.
On évite de taper du pied car France Télévision et Eurosport sont situés à l'étage en dessous.
On sortira de notre abri pour "voir" l'arrivée mais ce sera finalement mieux à la télé le soir, enregistré.
Il pleut toujours et dès qu'ils passent la ligne, les coureurs sautent dans les bus qui les attendent.

Seuls quelques stars traînent de ci de là, à l'image de Jens Voigt signant quelques autographes avec le sourire.



D'autres "stars", moins médiatisées certes, s'agitent également sur les balcons...

Eux aussi, ça fait toujours plaisir de les voir.



Nous finirons l'après midi au Capitole dans la Salle des Illustres pour un petit cocktail en présence des organisateurs, des officiels et de ma chère trésorière du club.

Dimanche matin, le réveil sonne tôt. Ca grogne sous la couette mais le Tour nous attend. L'effort en vaut la peine. Pour une fois que ce n'est pas pour aller rouler...
Comme nous, le soleil s'est levé. Au Village Départ, place du Capitole, c'est magique. On croise pas mal de monde aussi. On échange quelques mots avec Fred Moncassin (qui se fait charrier depuis la veille car sous la pluie bretonne, il promettait à tous du soleil à Toulouse), rejoint par Michel Drucker qui nous serre la main (il a dû confondre ;-)). On ère de stand en stand en attendant les coureurs qui ne tarderont pas. On aperçoit David, en famille, passant plus vite que sur la ligne d'arrivée la veille :-p
Et là, au détour de l'ami Ricoré, "IL" est là, mon héros (vous n'avez qu'à relire les derniers articles... ceux qui ne l'ont pas compris, je ne peux plus rien pour eux!): SuperFabian.
Il est là ce "con", celui qui m'a fait pleurer à chacune de ces magnifiques victoires (ne serait-ce que Milan - San Remo ou au Tour de Suisse cette année). Pour la peine, je l'emmerde en lui demandant un autographe, ça lui apprendra! Je le remercie quand même pour ses belles manières cyclistes. C'est le minimum.
Je suis comme un gosse. A bientôt 40 ans, je crois que je ressens la même chose qu'un ado de 15 ans qui croise son champion préféré. Chose qui ne m'était arrivée qu'une fois lors d'un Roc d'Azur où j'avais aperçu Thierry Marie!
"Au pays de ce qui brille", tout le monde se presse autour de son vélo. Personnellement, je m'en fous de son vélo, c'est son moteur et ses cuisses qui me font rêver!
Tiens! Même un super héros a ses faiblesses... A défaut de Kryptonite, serait-ce une pointe de superstition qui lui font coller son dossard 13 à l'envers?


Un bonheur n'arrivant jamais seul, un autre héros fait son apparition et les 2 sont là, devant moi, réunis, Jacky Durand et Fabian Cancellara. 2 bêtes à rouler, 2 champions, 4 cuisses qui en ont "écrasé"!
Là c'est sûr, on ne parle plus en watts mais en chevaux!



Je finirais avec un clin d'oeil au régional de l'étape, Nicolas Portal, qui dans sa tenue rouge et noire de la Caisse d'Epargne me rappelle qu'il y a 15 jours, ici même, les joueurs du Stade Toulousain y brandissaient le Bouclier de Brennus...

Merci à tous d'être passés par là et d'avoir mis tant de douceur dans ce monde de brutes.

P.S.: Tu as vu Fabian? Aujourd'hui, j'ai été un grand garçon, je n'ai pas pleuré mais le Polar aurait certainement eu du mal à suivre...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y en a qui ont de la chance on les voit les pistonnés. Si tu veux je peux t'avoir un laisser passer pour demander des autographes aux coureurs du tour de l'amitié.

Anonyme a dit…

ce que tu ne sais pas Sylvain, c'est que quand je t'ai vu gagner le CLM à Fronton en 1987 (j'avais 6 ans et demi), je me suis dit que je voulais faire du vélo pareil!

Anonyme a dit…

c'est ça, je vais y croire...
A 13h01, le vrai Fabian, il était sur son vélo ou pas loin...
On ne me la fait pas à moi!

Et en plus, avec le boulot qu'il a encore fait aujourd'hui, je n'ai même plus le cœur à faire la sieste!
;-)

Anonyme a dit…

Pourquoi tu n'as pas dit la vérité?
C'est moi qui t'ai demandé un autographe.