Bon, évidemment, les techniques évoluent sans cesse mais voilà, je n'ai pas attendu Strava, Runtastic ou encore Polar (quoique...), pour savoir ce que je faisais lors de mes saisons cyclistes.
Je savais que j'avais ça quelque part chez mes parents (on ne jette rien !) et ma maman l'a ressorti de la poussière...
Il s'agit de mes entraînements lors de ma saison de cadet 2ème année, en 1985, alors que j'étais licencié au Guidon Sprint Primaubois.
La bande verte, fin avril, représente une coupure, due à une chute en course, le 1er mai, à Albi. Elle m'avait couté une clavicule mais sur mon relevé, je n'ai pas noté les quelques fois où, la mort dans l'âme, j'avais du me contenter de quelques dizaines de minutes de home-trainer...
Une "grosse" saison donc, avec un peu moins de 6000km au total, loin de ce que l'on peut constater aujourd'hui chez les jeunes. Alors c'est sûr, je n'ai gagné qu'une course et n'ai fait que 3 podiums lors de ma 2ème année de vélo mais qu'importe, il y avait déjà tellement de plaisir...
Ma seule victoire avait donc été obtenue à Muret (près de Toulouse), lors d'une épreuve "test" où les meilleurs coureurs de la région s'étaient donnés rendez-vous.
J'avais profité du marquage des grosses cylindrées qui se disputaient le classement final de ce Trophée des Pyrénées (qui devint, logiquement, "Midi-Pyrénées" quelques années plus tard), sorte de classement UCI à l'échelle des 15/16 ans. Tant pis pour eux. Tout d'abord échappés à deux à 30 km de l'arrivée, j'avais ensuite faussé compagnie à mon partenaire de fugue. Et après avoir parcouru les 17 derniers kilomètres en solitaire (et grâce à un super boulot de mon copain Thierry qui avait neutralisé toute tentative de retour), je m'étais ainsi imposé au nez et au duvet (pas trop de barbe à cet âge là...) de tous ceux qui étaient attendus.
J'avais profité du marquage des grosses cylindrées qui se disputaient le classement final de ce Trophée des Pyrénées (qui devint, logiquement, "Midi-Pyrénées" quelques années plus tard), sorte de classement UCI à l'échelle des 15/16 ans. Tant pis pour eux. Tout d'abord échappés à deux à 30 km de l'arrivée, j'avais ensuite faussé compagnie à mon partenaire de fugue. Et après avoir parcouru les 17 derniers kilomètres en solitaire (et grâce à un super boulot de mon copain Thierry qui avait neutralisé toute tentative de retour), je m'étais ainsi imposé au nez et au duvet (pas trop de barbe à cet âge là...) de tous ceux qui étaient attendus.
Avec mon Raleigh (et sa pompe !) et mes cuisses encore petites...
Pas besoin de courir au meilleur niveau tous les dimanches puisque avec "seulement" cette victoire et une 3ème place lors d'une autre épreuve test, j’accédais au gratin du Top 10 régional.
Et c'est certainement grâce à ce planning "allégé" et approprié à un âge de pleine croissance que j'ai pu bien progresser et gagner par la suite, "quelques" bouquets.
Je ne vois pas non plus, d'autres explications dans le fait de parcourir depuis, sans interruption, toutes les routes de la région (et d'ailleurs) avec autant de plaisir...
Je ne vois pas non plus, d'autres explications dans le fait de parcourir depuis, sans interruption, toutes les routes de la région (et d'ailleurs) avec autant de plaisir...
3 commentaires:
C'est vrai que tu étais mignon a cet age !
260 Km, un jour, quand même. Les cuisses n'étaient pas encore là, mais la résistant si.
C'est très sympa de retrouver ces cahiers, a conserver précieusement.
Et voilà ! On ne regarde pas tout...
Les 250km ont été faits entre le 8 et le 16 juillet. Pas pareil.
Durant 3 été, je suis parti en camp cyclo avec d'autres jeunes de la commune.
Pour les cahiers, pas de souci, je les garde bien au chaud. Il y en a 4 avec toutes les courses, les photos, les classements parfois, etc...
Je les ressortirai le jour où j'écrirai mon livre...
Cette page de l'histoire du cyclisme pyrénéen m'avait échappé ! Une épreuve test au pays c'est un peu une classique chez les pros ! Bravo pour cette victoire (et tout le reste aussi) !
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