"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



21 mai 2015

Randorallye de Nauviale, je t'aime !

Pourquoi la Randorallye de Nauviale plutôt qu'une autre rando ?
Pas par chauvinisme puisque je ne suis même pas aveyronnais. Sans doute pour un retour aux sources, là où j'ai commencé à pédaler pour de "vrai", et certainement pour y avoir trouvé (et aimer y retrouver) des personnes dont les valeurs sont identiques aux miennes...

Cette année, petit changement quand même. Côté boulot, je fais le pont de l'Ascension. Du coup, je profite du jeudi férié pour "monter" en Aveyron à vélo. 125km, 1850m de D+, c'est suffisant pour s'échauffer (en sachant que le lundi précédent, j'ai fait une sortie de 170km...).
Cette "classique" entre Saint Jory et Brandonnet me plait bien. Je passe par Fronton, Monclar de Quercy, Saint Antonin Noble Val, Caylus, Parisot et Villefranche de Rouergue. 
Les gorges de l'Aveyron, proche de Saint Antonin Noble Val.

Au détour de ces routes de campagne, je trouve même un panneau qui me rappelle, si besoin était, la raison ce pèlerinage.
Souvent copié, jamais égalé...

Passés "quelques" restos entre le jeudi soir et le vendredi midi, nous voici revenus au gîte des Amorièrs. Toujours accueillis avec beaucoup de gentillesse par Valérie, nous prenons nos habitudes pour cette visite annuelle.

Après une escapade jusqu'à Conques dans l'après midi, ce sont Silvia et Dario qui s'y collent pour une pasta party dont les Italiens ont le secret. Une "tuerie".


Samedi, c'est VTT :

Au petit matin, tout le monde est debout de bonne heure et de bonne humeur pour le début d'une journée inoubliable.
Dario, tel un écolier le matin de la rentrée, déclare rapidement qu'il ne veut pas y aller !
Trêve de plaisanteries (mais non, je déconne), Dario et Julien dont c'est le baptême, Véro et moi rallions Nauviale à vélo. David et Jean-Claude nous y attendent, en vieux habitués.
Nous retrouvons également Céline, Jean-Claude, Michel, ainsi que cette grande famille d'adoption du Comité des Fêtes de Nauviale.

Le parcours passe par la Cave d'Alfred. A froid, ça monte sévère. La vue sur la vallée est magnifique. Seulement après 2.8km, c'est déjà l'occasion d'un ravitaillement ! Encore loin de l'hypoglycémie qui ne viendra jamais, on s'arrête quand même ; au cas où.

Après une descente dans des "champs à vaches" où Véro fait sa première pirouette de la journée, nous redescendons dans la Vallée du Dourdou. Nous passons alors devant notre gîte mais personne n'évoque l'envie de s'arrêter.
Pourtant, avec la montée qui suit et qui nous mène à Gipoulou, certains regrettent presque leur choix. On monte quand même de 300m en 3km, sachant que ça redescend un peu au milieu...
Ce n'est plus ce que c'était... ;-)


Ensuite, belle descente vers Marcillac, rendue un peu glissante par les pluies de la veille. On passe devant "notre" banc et, par habitude, on s'arrête pour la photo de famille.

A Marcillac, nouvelle pause gastronomique. On passe alors dans les ruelles aussi rouges qu'étroites puis s'ensuit une longue montée (2km pour 200m de D+). 

On redescend alors vers Valady en passant par un petit tunnel dans lequel il est nécessaire de baisser la tête pour ne pas toucher au "plafond".

Alors qu'on voit bien le bout, Dario "oublie" d'enlever ses lunettes de soleil. Du coup, il accroche la paroi avec son guidon et nous gratifie, au moins par le bruit, d'une acrobatie.
Quelques kilomètres plus loin, Julien m'appelle au secours, victime d'un incident mécanique. J'ai beau avoir du vécu, je ne me souviens pas avoir vu un tel sac de nœuds.
Massacre à la chaîne...

10mn de bricolage plus tard, on repart. A Valady, c'est au son de l'accordéon qu'on s'accorde une énième pause. Un peu de Roquefort au miel, un peu de saucisse sèche, une batterie pleine (merci Céline !) et on repart.

On se rafraîchit comme on peut avant l'ultime difficulté du jour...

Seulement 200m de D+ pour 3km, ça semblerait presque facile mais les jambes commencent à lâcher certains.
On arrive alors au sommet de notre balade et nous attaquons à l'avant dernier ravitaillement de la journée (déjà ?).


On descend alors vers les dernières agapes dinatoires. 
La gravité me fait aller vite mais pour autant, happé par le décor magique sur le vallon, je ne peux m'empêcher de m'arrêter faire une photo sous l’œil étonné des bêtes locales...

Cette année, c'est flagrant. Alors que l'on descend à vive allure vers le ravitaillement ultime, on sent l'odeur des crêpes au moins 500m avant. Presque envie d'accélérer...

Pas moins de 80 litres de lait et 30kg de Nutella ont été nécessaires pour satisfaire les quelques 1100 inscrits sur les différents parcours.
Besoin d'autres preuves pour vous prouver que cette rando est devenue incontournable pour tous les amoureux des balades régalant les yeux et l'estomac ?
Allez Bozo, arrête de faire le clown !

Nous ne sommes plus qu'à 500m de l'arrivée. David tentera bien de me disputer le sprint ; en vain. Pour une fois que je n'étais pas le premier arrivé aux crêpes, fallait que je me rattrape.

On finira la journée (et la soirée) à la salle des fêtes, en famille et en musique.

Encore une fois, on s'est régalé et tous ceux qui étaient présents ce jour là, ont fait la promesse d'être à l'édition 2016. On y sera.


Dimanche, rando à pied :

Après une mâtinée tranquille et une deuxième recette à base de pâtes (pourquoi changer une équipe qui gagne ?) mangée en terrasse, Sophie, Carole, Véro et moi, partons pour la rando à pied. Sur le même concept que le VTT la veille, nous avons 15km à parcourir et 3 ravitaillements à honorer.



15km pour 500m de dénivelé, on a connu pire. Il faut dire que l'année dernière, le parcours était particulièrement gratiné et que les organisateurs ont préféré, à raison, un parcours plus accessible à toutes et tous.

Après être passés par la Cave d'Alfred, nous redescendons dans la vallée d'à côté, à Saint Cyprien sur Dourdou. Premier ravitaillement.
A nouveau, nous remontons sur la colline. Les paysages sont magnifiques.

Malgré une partie descendante, nous continuons à monter. Arrivés au point culminant, nous avons droit à une seconde pause gastronomique.
Pilier de bar... num.
Des genêts en paix...
Nous repassons alors devant la Cave d'Alfred. Le panorama est magnifique. On ne s'en lasse pas.
Enfin, nous redescendons sur Nauviale où l'ultime ravito du week-end nous attend.
Ces quelques jours sont passés à la vitesse grand V. La météo était clémente, les parcours enchanteurs, les gens authentiques, what else ?

Et ce ne sont pas les 1400 participants de cette édition 2015 qui diront le contraire...
Le plus difficile dans l'histoire ? Attendre un an de plus !



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