"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



31 mars 2016

Viva España !

J'ai beau faire l’œuf toute l'année, il eut été cloche de ne pas profiter du week-end Pascal pour aller voir ailleurs, et pas forcément à Rome.
C'est donc de l'autre côté des Pyrénées, juste après, à gauche en descendant, à Cadaquès plus précisément, que nous sommes allés poser nos crampons.

Dimanche:
La météo est plus clémente que sur Toulouse, c'est évident. En même temps, quand on est né au nord de la Loire, il suffit qu'il ne pleuve pas pour penser qu'il fait beau...
Pour autant, juste avant de partir, on a droit à une averse. Ça a le mérite de coller la poussière. Comme souvent près de la Méditerranée, le vent souffle fort. Mais au moins, ça a le mérite de chasser rapidement les nuages.

Direction le Cap de Creus et ses roches ressemblant à peu de choses, sauf à du fromage.



Une fois arrivés au bout du monde hispanique, côté est, nous repartons vers l'ouest, vent de face. Les pistes larges alternent avec les singles caillouteux. On se régale.

S'ensuit alors une descente un peu trop pentue à notre goût. Les marches sont hautes et nombreuses, on descend à pied, comme on peut. Mais la vue est tellement jolie qu'on en oublie le reste. Ou presque.
On arrive au bord de la mer, dans une crique. C'est là que ça se complique. Le "chemin" qui sort de ce petit coin de paradis, ressemble plus à une Via Ferrata... Du coup, une fois de plus, c'est portage. 
Après un peu plus de 30mn, on arrive sur le plateau. Toujours aussi beau.

On retrouve alors une piste large qui serpente au dessus du bord de mer. 

Les vaches espagnoles ne parlent pas bien français, pour cause, en revanche, contrairement aux bovins tricolores, elles sont beaucoup plus placides et se battent la cloche de notre présence. Véro fera même quelques selfies avec les bêtes à cornes.

On redescend alors vers Cadaquès par un chemin construit à même le flanc de montagne, soutenu par un muret de pierres. Quel boulot !


 Dernières pauses photo au dessus de Cadaquès, c'est magnifique.

Attention quand même aux dénivelés ! Si vous ne roulez pas régulièrement ou si vous n'avez pas d'assistance électrique, méfiez-vous, les côtes piquent plus que les figuiers de barbarie...


Lundi:
Le soleil se cache. Malgré cela, il fait très doux et ça montera jusqu'à 19 degrés.
Le vent s'est bien calmé aussi.
Cette fois-ci, on s'aventure vers Rosas (Roses pour les autochtones). Là, c'est simple, ça attaque fort d'entrée de jeu. On monte près de 9km pour arriver à 385m.


On voit la neige sur les Pyrénées, pas si loin.
Après avoir traversé un troupeau de plus, on aperçoit alors Roses, en bas.


On n'y descend pas. On s'oriente à nouveau vers la mer. 


Le chemin qui y mène est très joli malgré quelques passages en équilibre où nous passons à pied. L'objectif étant de rentrer entiers et de continuer à faire du vélo le plus longtemps possible.


Nous arrivons au bord de l'eau.


Nous longeons alors la côte sur une piste assez large sur 2km. Après, ça se complique très vite. Il faut remonter.
Et là, on se retrouve rapidement sur des pourcentages qui font peur. Bien plus près de mon taux (voire plus) de graisse que du score d'un parti écologiste aux présidentielles... 
Véro disparait au loin, le mode "turbo" enclenché.
5km pour passer de 0 à 430m. Moins de 10% de moyenne mais on redescend -trop- souvent. 20, 25, 30%. Le maxi enregistré étant de... 32.8 ! Ça fout la trouille !

J'arrive enfin en haut. Véro m'attend. Les Pyrénées aussi.


C'est magnifique mais franchement, ça se mérite. 
On retrouve alors la piste par laquelle nous sommes montés. Ça va vite. Très vite.

Contrairement aux vaches locales, les fleurs se froissent assez facilement.


On finit par revenir à Cadaquès, déjà bien fréquenté en cette saison. Ce qui est sûr, c'est que ça doit grouiller aux beaux jours. 


Et quand on regarde de près, on voit que c'est tout plat... en bord de mer.


Cette mixité mer/montagne est vraiment super. Ça donne envie d'aller en découvrir d'autres. Le Pays-Basque pourrait être une prochaine destination. La Corse aussi. On va faire chauffer le camping-car même s'il ne ressemble que très peu à celui-là.


A suivre...

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