A Limoux (Aude), a lieu chaque année, le plus long carnaval du monde ! Rien que ça.
De janvier à mars, tous les week ends pendant 3 mois, défilent des zouaves costumés, en musique. Il fallait que j'aille voir ça et je n'ai pas l'intention de faire banquette...
Et puisque Limoux n'est qu'à 115km de chez moi, autant y aller à vélo (comme on n'est qu'en février et que ma condition physique ne me le permet pas encore, je rentrerai en voiture). Le parcours est relativement plat sauf sur les 20 derniers kilomètres où seuls, quelques vallons devraient ralentir ma progression. Et encore.
Pour l'occasion, je prends le Supersix, revenu de garantie il y a 15 jours mais avec lequel je n'avais pas roulé pour cause de "route mouillée".
Départ à 7h20, le soleil n'est pas encore levé mais on y voit clair. De toute façon, en partant par le bord du canal, pas besoin d'éclairage à cette heure-ci. Seuls quelques ragondins et quelques canards trainent. Je rencontre aussi 2 hérons, bien content que le canal soit vidé en partie. Ils ont pieds. Il y a bien aussi des cormorans mais eux, je ne les aime pas. Le ciel est bleu, le vent, même s'il est de face, est faible. What else ?
Celui ou celle qui trouve que l'on ne peut pas bien circuler dans Toulouse devrait tenter le dimanche matin à 7h45... Franchement, c'est un régal. Arrivé au Grand Rond, je bifurque à gauche pour prendre le canal à hauteur du Pont des Demoiselles. Pas venues m'encourager, les vilaines !
Une fois la Fac de Rangueil desertée passée, je passe devant Port-Sud. Un avant-parfum de Méditerranée...
Je ne le répèterai jamais assez mais j'aime ce canal. Histoire, rencontres, magie de l'ouvrage, je ne m'en lasse jamais.
Je m'arrête à l'écluse de Gardouch pour faire le plein d'eau.
Le bord du canal n'est pas goudronné après Port-Lauragais. Du coup, je sors à Avignonet-Lauragais, au pied des éoliennes. Quelques kilomètres, je passe devant l'obélisque de Monsieur Riquet, qui, j'avoue, aurait peut être mérité quelque chose de plus grand...
Clin d’œil de la lune...
500 mètres plus loin, sur le grand plateau, je passe mon premier col de la saison. A 189m d'altitude, rien d'exceptionnel non plus. Juste en dessous du panneau, la fameuse rigole. Moi aussi.
Etape suivante, Castelnaudary. C'est peut être un peu fayot de s'y arrêter mais comme ça gaze et que je n'ai pas un pet de travers (quoique), j'en profite. Il n'y a pas eu de fête la veille et point de cas saoulés dans les rues. De plus, ici, les étrangers sont légion...
Je reprends ma route via Villasavary (belle ligne droite qui aurait raison des gens qui doutent). Le vent se lève. Les vallons semblent de plus en plus profonds et il me faudra parfois remettre le petit plateau pour en sortir. On n'est encore qu'en février...
A 12h30, je suis à Limoux. Avec quelques arrêts, à près de 29km/h de moyenne, je trouve que ce n'est pas si mal finalement.
Vue sur l'Aude...
Et comme il fait beau et doux, rien de mieux qu'un repas en terrasse, à la Tantina. Allez-y de ma part et demandez Mélanie. Arnaud est à la cuisine et je vous promets que vous ne serez pas déçus...
Avec "l'aide" d'un jeune Spiderman local, j'ai même fait une tentative de camouflage (ça marchait bien avec Rambo dans la jungle des Vièts !) mais il y a encore de la marge...
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