"J'ai choisi de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé."

Voltaire


"Le plus fort n'est pas celui qui arrive le premier ; c'est celui qui profite le plus de ce qu'il fait."

Kilian Jornet



13 juillet 2014

Biorythmes

Autant je suis plutôt cartésien, autant je vais vous parler des biorythmes. 

Un jour de décembre 1989, mon père me dit qu'il a quelque chose à me montrer. Le connaissant alors depuis 20 ans, je me méfie. Une de ses nombreuses idées m'a fait faire (mais gagner) un championnat régional sur piste avec casque profilé "maison" ... plein de poils de chien. Mais ça, c'est une autre histoire dont je vous ferai part une autre fois.

Cette fois-ci, point de chose vélorutionnaire mais un constat sur mes 4 premières années de compétition. Il vient de se plonger dans le calcul, à la main, des biorythmes et a fait le parallèle avec mes courses. Un certain Francesco Moser s'en est même servi pour s'attaquer à son record de l'heure !

Réels ou pas, toujours est-il que jusque là, après coup, force est de constater que ça s'est très souvent révélé exact. J'avoue qu'aujourd'hui, il m'arrive souvent de vérifier après et franchement, ça leur donne souvent raison. Hasard ?

Il existe donc plusieurs biorythmes. 


Le physique, qui a une fréquence de 23 jours, l'émotif revient tous les 28 jours et enfin, l'intellectuel, c'est tous les 33 jours (oui, je sais, pour certains, ça semble tellement plus long ...).
Les biorythmes sont calculés à partir de la date de naissance et progressent avec leur propre fréquence, de manière sinusoidale.

A partir de là, il faut se dire une chose : on ne peut pas les décaler. Tant pis. En revanche, on peut s'organiser en fonction.

Concrètement, il vous arrive parfois de vous dire qu'il y a des hauts et des bas ; que des fois, vous n'arrivez pas à vous concentrer ; que l'autre jour, vous étiez trop en forme mais que ça n'a pas duré ; ou encore, que cette fois-ci, vous n'avez pas mis trop de temps à vous décider. Et si ça venait des biorythmes ?

Pour le biorythme physique, c'est assez clair. S'il est en haut, vous êtes au top et si vous êtes en bas, vous vous sentez moins fort. Avouez que ça arrive ?
Par contre, si vous n'êtes pas tout à fait en haut, il vaut mieux être en phase descendante que ascendante. 
Exemple pour les sportifs (et sportives) : si vous avez un plan d'entrainement avec une grosse charge de "travail", vous fatiguerez plus vite (et récupérerez moins vite aussi) en phase basse.
Il est évident que par rapport à une date donnée (une compétition par exemple), il faut aussi s'organiser en fonction. A bon(s) entendeur(s) ...

Pour l'émotif, j'ai mis plus de temps à comprendre. C'est avec Maryline (certainement plus cartésienne que moi, de par son métier de médecin) que la lumière fût..
En fait, si vous êtes en haut de la courbe, vous êtes plus sensible à votre environnement. Quand vous êtes en bas, vous êtes dans votre phase "même pas peur !"
Exemple concret sur un parcours VTT où vous passez régulièrement, il y a un endroit où parfois, vous descendez du vélo parce que "vous ne le sentez pas" alors que 15 jours avant, vous êtes passé sans freiner.
Autre exemple : certaines fois, il pleut dehors et vous n'avez pas envie de vous lever alors que 2 semaines avant, vous avez fait 3 heures sous la pluie battante, sans arrière pensée. Convaincu(e)s ?

Pour l'intellectuel, j'ai moins d'exemples. Manque d'habitude.
Sérieusement, il arrive qu'on prenne des décisions rapidement, "sans réfléchir". Combiné à l'émotif, ça peut vite faire gagner (ou perdre) une course.

Idéalement, c'est d'être au top physique (100%), au top intellectuel (100%) et au minimum émotif (0%). Seul "détail", ça n'arrive que tous les 58 ans !
En revanche, à quelques pour-cents près des maxis ou des minis, on y a droit plusieurs fois par an. Profitez-en !

Vous trouverez pas mal de sites sur internet pour les calculer mais sachez qu'il existe aussi des applications pour smartphone, pour les emporter partout avec vous.
Mais ne désespérez pas si votre prochaine échéance ne tombe pas idéalement. Quoiqu'il en soit, l'entrainement fait en amont vous apportera toujours la meilleure base. 

Tiens, pour info, je viens de regarder (je ne l'avais pas fait avant) mais pour mon pèlerinage à Notre Dame des Cyclistes, j'avais mon biorythme physique à 99.88%, l'intellectuel à 97.25% et l'émotif à 4.95% ...

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu as peut être gagné grâce aux poils de chien.........

Sylvain Dengreville a dit…

Peut être bien car ce qui est sûr, ce que ce n'était pas grâce aux miens ;-)

Rzbo a dit…

salut,

j'ai regardé par curiosté (pas convaincu par la théorie du truc juste parce que je pense que chacun ne peut pas avoir le même biorythme, s'il en existe)
J'étais au taquet sur les 3 courbes, pile pour la mountagnole ;-) (j'aurai du me lacher plus, ça ne doit pas arrivé souvent d'être au top des 3 courbes lol)
La semaine au j'ai fait quelques KOM, j'étais au plus bas physiquement.
En ce moment, je suis en haut physiquement mais j'ai eu du mal à boucler 100km ce midi.
Je dois être déphasé ;-)

Sylvain Dengreville a dit…

Les biorythmes ne font pas tout. Tu as également l'alimentation, la fraicheur physique, etc ...
Et tu en étais où, le jour où tu ne sentais pas les jambes (sortie vers Montech) ?

Sylvain Dengreville a dit…

Il existe bien un cycle menstruel chez les femmes ...

Rzbo a dit…

La sortie Montech, c'était pile une semaine apres la mountagnole, j'étais les 3,courbes dans la moitié "mauvaise".
OK pour les menstruations mais pas sur que ttes les femmes nées le même jour de la même année soient synchronisées pour leurs règles ;-)

Sylvain Dengreville a dit…

Encore plus cartésien que moi, ça ne doit pas être facile tous les jours ;-)